ENGRAIS L'Unifa en rupture en 2017
Réorganisé en interne, le syndicat des industriels de la fertilisation considère que 2017 marque une « révolution » dans la façon d'appliquer les engrais.
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Après une année de transition « un peu difficile » à la suite de « grands bouleversements » au sein du personnel, de l'aveu même du président Thierry Loyer, l'Unifa serait à nouveau en ordre de marche. Sans Agronutrition qui a quitté l'organisation. Etonnamment, alors qu'était craint un désinvestissement important, la campagne 2016-2017 a vu les livraisons d'engrais minéraux (hors amendements) ne reculer que de 1 % en un an, à 8,86 Mt. « Un atterrissage en douceur par rapport au contexte anxiogène », commente la déléguée générale, Florence Nys. Elément par élément, la hausse de 1 % de l'azote (avec une forte poussée de l'urée d'importation) compense le recul de 10 % du phosphore et de 4 % du potassium. En revanche, les AMB payent un lourd tribut en chutant de 17 %, à 2,2 Mt.
Pour la campagne en cours, Thierry Loyer et Henri Boyer, vice-président de l'Unifa, rapportent des carnets de commandes plutôt en avance, et une certaine anticipation des distributeurs. Par ailleurs, selon Thierry Loyer, qui n'hésite pas à parler de « révolution », « il y a eu en 2017 une rupture sur les techniques d'utilisation des engrais et la mise en oeuvre des bonnes pratiques ». Pour lui, désormais, en cas de bonne année climatique, il y aura forcément à la fois du rendement et de la protéine. Une affirmation, sans recul, ni réels arguments... mais assumée, à mettre à l'épreuve dès l'an prochain.
R. F.
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