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PHYTOS-SEMENCES BASF s'offre un bout de Bayer

Nicolas Kerfant, DG de BASF Agro France, Carole Barbier (communication), Jean-Marc Petat (agriculture durable) et Anne Resweber (biocontrôle).M. COISNE

BASF, en recul en France, a acquis le 13 octobre pour 5,9 Mds€ de gammes Bayer.

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Au niveau mondial, le groupe BASF se porte bien. Sur le premier semestre 2017, « les chiffres sont positifs pour les cinq grands pans d'activité », indiquait Nicolas Kerfant, directeur général de BASF Agro France, le 28 septembre lors d'une conférence de presse à Paris. Le bilan mondial 2017 de l'activité agriculture affiche + 4 %, soit 3,381 Mds€ (10 % du CA total du groupe), tiré par les herbicides et les régulateurs de croissance. 700 M€, soit plus d'un tiers des dépenses du groupe en R & D, ont été destinés à cette activité en 2016.

Le 13 octobre, BASF a annoncé la reprise d'une grande partie des activités de semences et d'herbicides non-sélectifs (glufosinate d'ammonium) de Bayer, pour 5,9 Mds€. La firme devra intégrer plus de 1 800 salariés de Bayer parmi ses équipes commerciales, R & D, ainsi que les équipes semences et de production. Ils sont principalement situés aux Etats-Unis, en Allemagne, au Brésil, au Canada et en Belgique. En France, le bilan est moins bon : - 7 % de CA en 2016-2017, avec une érosion de part de marché. « C'est lié à une moindre pression maladies, même s'il y a eu des disparités selon les régions », justifie Nicolas Kerfant.

Les fongicides disputés

Or, la firme est très présente sur le marché des fongicides, où la concurrence s'est accrue, avec notamment l'arrivée d'un SDHI concurrent en céréales. Elle attend un nouveau régulateur en céréales, notamment, et a lancé une plateforme en ligne pour accueillir des témoignages d'agriculteurs sur leur métier : www.maviedagri.fr.

Marion Coisne

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