FERTILISANTS Afaïa dans l'ère du circulaire

Sa conviction de contributeur à l'agriculture circulaire n'est pas née d'hier, mais depuis l'année dernière et son colloque sur le sujet, Afaïa l'a définitivement forgée. « Nous sommes dans des métiers traditionnels mais en recherche permanente pour trouver des produits substitutifs », appuie le président Benoît Planques. C'est le cas dans les distilleries viticoles, véritables « bioraffineries », pour les supports de culture, desquels les acteurs essayent de réduire la proportion de tourbe peu renouvelable dans les produits finis, et pour les biostimulants qui permettent d'économiser eau et engrais. Afaïa a bien conscience pour porter ses idées d'être dans une période favorable, aussi bien au niveau européen, avec le paquet Economie circulaire, qu'au niveau français avec les EGalim, où le syndicat participait à l'atelier n° 3 « Bioéconomie et économie circulaire ». Mais il compte surtout sur le futur Programme national d'économie circulaire que lancera Nicolas Hulot en 2018. Afaïa s'appuie d'ailleurs sur l'Institut d'économie circulaire, où le syndicat anime un groupe de travail dédié à l'agriculture, pour affiner ses propositions : TVA favorable, reconnaissance des produits, soutien à l'innovation...

R. F.