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COOPÉRATION Coop de France fait sa rentrée

Philippe Mangin va quitter la présidence de Coop de France à la fin de l'année.C. QUEHEILLE

A l'ordre du jour de la rentrée, crise de l'élevage, relations avec la distribution, plan de com', projet stratégique...

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Lors de la conférence de presse de rentrée de Coop de France, le 10 septembre, son président Philippe Mangin a fait le point sur la crise de l'élevage d'« une immense gravité ». Sachant que « le diagnostic n'est pas partagé unanimement, entre Paris qui parle de crise de compétitivité et Bruxelles de crise des prix ». Il pointe alors les leviers à actionner impérativement en France : retrouver des coûts de production moins élevés que nos concurrents, adapter la fiscalité à la volatilité du marché, combler le retard de modernisation des outils, reconquérir le créneau de la moyenne gamme, afficher l'origine sur les étiquettes... Et « rouvrir le débat de l'insuffisance de structurations des filières ». Vis-à-vis de Bruxelles, il dénonce « la mauvaise évaluation de l'embargo russe qui a rajouté aux difficultés ». Et invite la Commission à rapidement « actionner un peu de restitutions pour aider à dégager le marché et donner un peu d'oxygène ». Dans l'immédiat, Coop de France passe à l'action, avec une première : l'accord-cadre qui vient d'être signé avec la FCD (lire encadré). « Nous voulons construire un New deal avec les distributeurs », confie Philippe Mangin.

... et Mangin s'en va

Cette « inclinaison vers le consommateur » fait aussi partie des nouvelles orientations pour la troisième année de campagne de communication, qui « se recentre vers les régions et les territoires », après avoir été souvent perçue comme « trop parisienne ».

Prochain temps fort pour Coop de France : la présentation, lors de son congrès des 16 et 17 décembre, de son nouveau projet stratégique 2016-2020. Mais surtout, ce congrès 2015 verra l'arrivée d'un nouveau président. Philippe Mangin, qui tient les rênes depuis quinze ans, a effectivement annoncé qu'il ne serait pas candidat à sa succession. « En quittant cette responsabilité, cela va permettre de libérer des énergies », est-il convaincu, très confiant quant au choix du futur président.

Catherine Queheille

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