VIANDE DE PORC Sanders et Fleury Michon aiment la contractualisation
Lancée au Space, la gamme « J'aime » de Fleury Michon, en linéaires depuis fin septembre, repose sur un accord de contractualisation avec Sanders.
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Contractualiser la vente de ses produits constitue une des pistes pour réduire l'impact de la variabilité des cours des viandes pour l'éleveur. C'est ce qu'inaugurent 21 éleveurs en contrat avec Sanders pour la nouvelle gamme « J'aime » de Fleury Michon. Ils vont livrer au total 100 000 porcs par an sous un cahier des charges qui comporte quatre axes : une nourriture sans OGM, à base de céréales françaises, un élevage sans traitement antibiotique dès 42 jours (c'est-à-dire après le sevrage) et un plan de progrès en matière d'environnement et de bien-être animal. La prime pour l'éleveur est de 6,3 €/porc, un montant qui couvre l'approvisionnement non OGM, le tri et le suivi vétérinaire. « Nous voulons répondre aux demandes des consommateurs », explique Eric Philippe, DGA du groupe Avril en charge du Pôle animal. « Nous nourrissons 7 millions de Français. Notre devoir en tant que leader est de valoriser ce qui est fait au niveau des éleveurs jusqu'aux consommateurs, de faire le lien entre la nutrition animale et la nutrition humaine. C'est pourquoi nous lançons cette première filière d'excellence en porc. D'autres suivront. Nous répondons aux points clé de la demande des consommateurs tout en ayant un élevage moderne. » « Il s'agit de redonner ses lettres de noblesse à la production standard en élevant le niveau de toute la production. Nous ne sommes pas dans une logique de label », explique Bernard Mahé, directeur de Sanders.
Yanne Boloh
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