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AQUITAINE Maïsadour consolide ses filières

Thierry Blandinières (à droite), DG de Maïsadour, animait sa dernière assemblée générale, aux côtés de Michel Prugue, son président, qui lui a offert une sculpture de l'artiste Louis Lopez. Le groupe garde pour l'instant secret le nom de son successeur.STUDIO ERNEST

Le groupe a fortement investi pour consolider ses filières volailles, palmipèdes et semences, tout en préservant le revenu de ses adhérents.

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Maïsadour a maintenu le cap en 2012-2013 et enregistré une hausse de 10 % de son chiffre d'affaires (1,49 milliard d'euros), malgré la flambée du prix du maïs répercutée à ses adhérents producteurs au prix fort, et la progression des prix de reprise des productions animales des éleveurs, pour préserver leurs marges et leur revenu. « Le surcoût pour le groupe a été de 40 M€, confie Thierry Blandinières, le directeur général. Mais comme nous sommes spécialisés dans les produits sous signes de qualité et les marques à forte valorisation, nous avons réussi à amortir ces fluctuations. » Le résultat net de 2012-2013 s'en est toutefois ressenti et a atteint seulement 2,5 M€ contre 12,3 M€ l'année précédente. Le groupe n'en a pas moins continué à investir. Dans la filière volailles Fermiers du Sud-Ouest, 6 M€ ont servi à recentrer son activité landaise sur les abattoirs de Saint-Sever et Pontonx-sur-l'Adour, et 1,5 M€ à mettre aux normes l'abattoir des Fermiers du Périgord, à Terrasson (Dordogne). 10 M€ ont également été consacrés à la relocalisation de la filière palmipèdes gras dans le Sud-Ouest, pour la marque « 100 % Sud-Ouest ». Une seconde ferme de reproduction sera opérationnelle d'ici un an. Enfin 16 M€ lui ont permis de doubler la capacité de son usine de semences de maïs en Ukraine et d'y créer une ligne pour celles de tournesol. En 2012-2013, le CA semence du groupe (136 M€) a augmenté de 24 %.

Florence Jacquemoud

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