COOPERATION Les attentes de Coop de France
Les coopératives espèrent être entendues des pouvoirs publics pour améliorer leur compétitivité.
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Sur le dernier exercice, les 2 800 coopératives agricoles et agroalimentaires ont généré un chiffre d'affaires de 84,3 milliards d'euros, représentant 40 % de l'agroalimentaire français. Un ensemble qui continue à se consolider et également à se structurer. Ainsi, soixante-dix-huit opérations de croissance externe ont eu lieu sur les dix premiers mois de 2013. Le dernier en date concerne Cap Seine qui prend le contrôle de Pom'Alliance et devient le leader de la pomme de terre fraîche.
Dans cette ambiance de croissance de son périmètre, la coopération regrette que certaines portes ne lui soient pas ouvertes, afin d'améliorer la compétitivité de ses entreprises. Pour exemple, l'éligibilité au CICE (crédit d'impôt compétitivité emploi) n'a pas été avalisée par Bruxelles qui justifie sa position par les avantages fiscaux dont bénéficient déjà les coops. Cette mesure représente une manne de 116 M€ d'aides pour la coopération agricole, non compris les filiales. « Bruxelles mélange deux sujets, estiment Yves Le Morvan et Philippe Mangin, DG délégué et président de Coop de France. Rien n'est à reprocher à notre régime fiscal coopératif. Il serait bien que cela soit confirmé alors que la Cour de justice européenne a statué sur cette question en donnant son aval pour notre régime fiscal. » Un dossier qui va être remis sur la table selon le ministre de l'Agriculture lors du dernier congrès de la coopération. Et que les représentants de Coop de France resituent dans un contexte où cet allégement serait le bienvenu dans les filières animales.
Hélène Laurandel
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