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Sud-ouest Le Naca agit contre l’agribashing

« Nous voulons prendre le temps d’expliquer. Nous sommes trop dans la justification », explique Laurence Frouin, du groupe Isidore, aux côtés de Jean-Guy Valette, directeur du Naca.

Le Naca, négoce agricole Centre-Atlantique lance le programme Vert l’avenir, pour communiquer sur le savoir-faire des négociants, et plus généralement de l’agriculture.

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« Aujourd’hui, le grand public s’intéresse à ce qui se passe dans les champs, fait part Laurence Frouin, directrice marketing services et communication au sein du groupe Isidore. Mais avec un peu de méconnaissance. Nous avons réfléchi à la nécessité d’apprendre à mieux parler de ce que l’on sait faire pour répondre à ces attentes sociétales. »

C’est ainsi que le négoce agricole Centre-Atlantique (Naca) a mis en place le programme Vert l’avenir, pour accompagner les entreprises sur le sujet. Avec deux grands axes : former les salariés en interne, et investir les réseaux sociaux.

Apprendre à vulgariser

Des sessions de formation de deux jours sont organisées pour les équipes, pour apprendre à parler du métier. Et répondre à des questions pouvant paraître de prime abord incongrues, voire des remarques agressives. « C’est une chance que les gens s’intéressent à nos métiers, observe Laurence Frouin. Même si c’est parfois du côté négatif, par la critique. Mais ils s’y intéressent, c’est positif. Nous devons être prêts à répondre à cet intérêt. »

Investir Twitter et Facebook

Deuxième volet du programme : internet. « Pour trouver des réponses, beaucoup vont sur internet. Or, nous n’y sommes pas, constate Laurence Frouin. Il faut y aller. » Un compte Twitter @vert_l’avenir est déjà actif, un site internet, www.vert-lavenir.com, sera lancé courant avril, et une page Facebook sera active dans les prochaines semaines. Ils sont animés par le Naca, avec des contenus produits par une agence de communication, sur laquelle le réseau s’est appuyé pour le lancement du programme. « L’idée, c’est de partir sur des exemples concrets, comme la lutte contre les vers de grappe avec du biocontrôle », précise Laurence Frouin.

Marion Coisne

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