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Nouvelle-Aquitaine  Les coops font salon avec la grande distribution

Cent cinquante représentants de quatre grandes enseignes sont venus rencon­trer les coopératives, à Bordeaux. Objectif : nouer des partenariats sur des produits qui font la différence en rayon. Cent cinquante représentants de quatre grandes enseignes sont venus rencon­trer les coopératives, à Bordeaux. Objectif : nouer des partenariats sur des produits qui font la différence en rayon.

A Bordeaux, le 5 octobre, quatre-vingts coopératives, proposant des produits vendus en grandes surfaces, ont rencontré les enseignes de la Fédération du commerce et de la distribution, dans le cadre d'un premier salon.

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Organisé par Coop de France et la FCD (Fédération du commerce et de la distribution) de Nouvelle-Aquitaine­, le premier salon de rencontre entre les coops agricoles et les acteurs des grandes et moyennes surfaces (GMS), est une belle réussite.

« Avec quarante-trois stands tenus par des coopératives, représentant environ quatre-vingts coops de la région, et cent cinquante directeurs, acheteurs et chefs de rayon de la grande distribution accueillis, nous avons atteint le but que nous nous étions fixés, se félicite Philippe Sommer, délégué général de Coop de France Nouvelle-Aquitaine. Les exposants sont satisfaits de la fréquentation de leur stand et de la teneur des échanges avec la grande distribution, qui n'étaient pas orientés uniquement sur la négociation des prix, mais aussi sur la connaissance des produits. »Des échanges gagnant-gagnantL'objectif, en effet, de ces premières rencontres, était de montrer aux grandes surfaces que les produits coopératifs, non délocalisables, apportaient une valeur ajoutée directement aux agriculteurs coopérateurs, mais aussi que les filières mises en place respectaient pour beaucoup des démarches qualité et étaient engagées en matière de responsabilités sociétales (RSE). Autant de points forts plébiscités aujourd'hui par les consommateurs.Pour les distributeurs classiques, toujours en recherche de gammes différenciantes pour valoriser leurs rayons et résister aux ventes sur internet et aux réseaux spécialisés (Grand Frais, Biocoop…), le concept est vraiment gagnant-gagnant.Une affluence bien géréeLa journée s'est organisée en deux temps, avec la visite des représentants d'Auchan et Système U le matin­, et celle de Carrefour et Casino l'après-midi, afin de gérer l'affluence des enseignes sur les stands et de respecter une certaine confidentialité concernant les prix pratiqués. Coop de France réalisera, la semaine prochaine, une enquête de satisfaction auprès des exposants et un bilan sur les retombées concrètes de ces rencontres.Une charte pour développer le bioQuinze coopératives spécialement engagées dans la production bio, ont par ailleurs, signé la déclaration d'engagement proposée par Coop de France national. « La production bio a augmenté de 20 % en 2016 et les coopératives agricoles sont au coeur de ce développement, rappelle Philippe Sommer. En Nouvelle-Aquitaine­, nous en totalisons près de quatre-vingts. Les GMS sont intéressées par ce phénomène. Nous leur avons distribué un catalogue avec toutes les démarches Siqo, bio et RSE mises en place par les coops. » Dans cette charte, les coops s'engagent à assurer des passerelles entre elles (stockage, logistique…) pour faciliter le développement de la bio.Rendez-vous dans deux ansCe type de rencontres devrait être organisé une fois tous les deux ans, en alternance avec le salon Sud-Ouest découvertes, organisé à Toulouse par Coop de France et l'Area (Association régionale des entreprises agroalimentaires) d'Occitanie. En attendant, d'autres dispositifs se mettent en place en Nouvelle­-Aquitaine pour rapprocher les coops des grandes enseignes, comme des opérations commerciales, des rencon­tres filières avec les chefs de rayon ou un concours de l'innovation.

Florence Jacquemoud

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