Expertise conseil  Agrosolutions s'implante à Reims-Bezannes

Le cabinet d'expertise conseil agricole du groupe coopératif InVivo marque une étape importante dans son développement, avec le transfert depuis octobre dernier de son siège social de Paris au parc d'affaires Village by CA de Reims-Bezannes. Après avoir transféré une grande partie de la centaine de collaborateurs dans ses activités métiers basées à Paris, elle s'est recentrée sur les activités recherche qu'elle a souhaité délocaliser à Reims.Être au coeur de l'innovation« Nous étions un peu trop parisiens, souligne Thierry Blandinières, DG d'InVivo, lors de l'inauguration le 22 février du nouveau siège. Nous voulions nous rapprocher du terrain pour mieux comprendre les attentes des agriculteurs et être au plus près des acteurs avec lesquels nous voulons travailler. »« Nous avons choisi de nous implanter en Champagne-Ardenne car Agrosolutions est essentiellement tournée vers le végétal, précise Philippe Mangin, présent à la fois en qualité de président d'InVivo et de vice-président de la Région Grand-Est. Y a-t-il plus belle région en la matière que la Champagne-Ardenne ? L'innovation est en effet au coeur des préoccupations de tous les acteurs, avec notamment le pôle IAR, référent national en terme de bioéconomie, et le projet Terrasolis pour que la transition agricole que nous vivons actuellement se fasse le mieux possible. »Doubler l'activité d'ici cinq ansLe groupe a l'intention de poursuivre son investissement sur Reims pour doubler son activité d'ici cinq ans. Cela passe par le développement de son équipe. « De trente-deux collaborateurs aujourd'hui (agronomes, économiste, hydrogéologue, data scientiste…), nous souhaitons doubler d'ici trois ans pour atteindre la centaine à terme », précise Thierry Blandinières.Un des objectifs est de coupler l'expertise agronomique d'Agrosolutions et la technologie de Smag (autre filiale d'InVivo dont une dizaine de collaborateurs est également installée sur le site) pour inventer une troisième voie de l'agriculture. « Celle-ci doit permettre d'offrir aux consommateurs des produits sains, cultivés durablement, dans le respect de la nature et des hommes, en garantissant une stabilité économique aux exploitations agricoles françaises. »

Chantal Urvoy