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Champagne-Ardenne  Acolyance, cinq ans déjà et un bilan positif

« Il faut continuer d'innover pour que nos exploitations restent compétitives », estime Pascal Bailleul, directeur général du groupe Acolyance. © C. URVOY « Il faut continuer d'innover pour que nos exploitations restent compétitives », estime Pascal Bailleul, directeur général du groupe Acolyance. © C. URVOY

Lors d'une réunion rassemblant tous ses partenaires le 9 janvier à Thillois (Marne), le groupe Acolyance a dressé un bilan de ses cinq années d'existence avant d'esquisser les grandes lignes de son futur.

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« Chaque année a été différente avec une campagne 2016-2017 très compliquée que nous avons réussi à traverser tout en soutenant les trésoreries des agriculteurs », résume Pascal Bailleul, directeur général du groupe Acolyance. Au total, 1,5 M€ ont été redistribués sur les 1,6 M€ de résultat net au 30 juin 2017. « Acolyance fait partie des coopératives qui apportent de l'innovation sur le terrain : Farmstar il y a dix ans, puis la séparation produits-services dès 2012 qui nous a permis d'augmenter notre part de marché, le contrat Prémium semis en 2013 avec 20 000 ha et 400 agriculteurs sur cette campagne, le programme 150… »

Générateur de revenus

Les services proposés par ce programme permettent aujourd'hui un gain de 189 €/ha, soit 39 €/ha de plus que l'objectif initial fixé à 150 €/ha, équivalent à la baisse des aides Pac. Les coûts d'intermédiation ont diminué de 4,30 €/t en cinq ans permettant une meilleure rémunération des producteurs. « Nous avons notam­ment optimisé le travail logistique et réaliser des économies d'énergie. » La production bio se développe également avec le triplement des volumes en cinq ans pour atteindre 10 000 t en 2017. Et depuis deux ans, Acolyance est engagée dans la restructuration de ses filiales et participations avec la création d'Afilyance. Objectif : structurer un pôle de filiales générateur de revenus pour la coopérative.

Moderne et compétitif

Pour les cinq ans à venir, la logistique étant un facteur essentiel de compétitivité, le groupe veut être présent sur les canaux à grands gabarits de la Seine et de l'Escaut. Il a également créé Méthalyance pour développer des projets de méthanisation sur son territoire. « Les coops ont toute leur place dans ces projets, estime Pascal Bailleul. Il faudra aussi continuer d'innover, avec notamment les nouvelles technologies, le big data, la prise en compte de la demande des consommateurs pour que les exploitations restent compétitives. » « En 2022, notre objectif est d'être un groupe coopératif compétitif et moderne, engagé dans les agritechnologies », conclut Antoine Hacard, son président.

Chantal Urvoy

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