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Centre-Val de Loire  Interface céréales à l'aube d'un nouveau modèle

Sabine Enjalbert, nouvelle directrice, a volontiers répondu aux questions des adhérents sur la nouvelle stratégie, lors de l'assemblée générale à Dreux. Sabine Enjalbert, nouvelle directrice, a volontiers répondu aux questions des adhérents sur la nouvelle stratégie, lors de l'assemblée générale à Dreux.

Lors de son assemblée générale, le 7 décembre à Dreux, Interface céréales a présenté sa nouvelle feuille de route, sous le signe de l'ouverture.

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Malgré un déficit de 2 millions d'euros pour 2016-2017, Interface céréales reste confiante pour l'avenir. L'arrivée d'une nouvelle directrice en avril 2017, Sabine Enjalbert, a impulsé un nouveau souffle. Le 7 décembre, la coopérative d'Eure-et-Loir, de l'Eure et de l'Orne a présenté sa stratégie à ses adhérents. « Ouvrir les champs du possible », tel est le leitmotiv du président, François Barret, « nous sommes à l'aube d'un nouveau modèle. Nous ne devons pas être en résistance, mais être davantage proactifs. Nous sommes trop centrés sur nous, nous devons écouter nos adhérents et nos partenaires ».

Une moisson plus efficiente

Parmi les pistes de changement, la coopérative va mettre en place « la performance moisson », une étude pour gagner en efficience lors de la récolte. Les coûts de transfert et d'intermédiation vont être analysés, avec pour objectif à moyen terme de passer sous la barre des 20 €/t pour les coûts d'intermédiation.

Outre l'aspect logistique, il s'agit aussi de dépassionner ce moment clé pour les agriculteurs. « On sent des crispations chez les adhérents sur l'échantillonnage. Plutôt qu'analyser les céréales à la benne, pourquoi ne pas donner un chiffre à la journée ou à la parcelle ? Nous recherchons une plus grande satisfaction de nos adhérents, comme un commerçant avec un client », précise François Barret.

Des pistes de services et diversification

La coopérative souhaite également ouvrir son conseil d'administration à d'autres chefs d'entreprises, devenir groupement d'employeur pour proposer un nouveau service à ses adhérents, collecter des céréales bio avec l'aide de partenaires… Et pourquoi pas, dans quelque temps, rémunérer les services environnementaux rendus­ par l'agriculteur grâce à des contrats avec les agences de l'eau, les collectivités ou même avec le grand public. Interface céréales étudie également des pistes de diversification comme les énergies renouvelables ou les biomatériaux. « Nous sommes prêts à entrer dans l'arène », conclut François Barret.

Aude Richard

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