Centre-Ouest Après l'export, Coc vise les marchés locaux
Après une année 2016 difficile, la coopérative Centre ouest céréales vise la qualité et la production d'huile alimentaire. Des annonces faites lors de l'assemblée générale, le 1er décembre, au Futuroscope de Poitiers.
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Dans le contexte exceptionnel de 2016, la coopérative Centre ouest céréales qui collecte dans la Vienne, l'Indre-et-Loire et l'Indre, voit sa collecte fondre à 466 000 tonnes, un chiffre en baisse de 26,60 %. Coc qui compte 146 salariés et 29 sites, réalise pour cet exercice clos un chiffre d'affaires de 222 millions d'euros, en baisse de 33 millions d'euros. Malgré cela, elle dégage un résultat net consolidé positif de 780 000 euros. Les fonds propres atteignent 42,3 millions d'euros.
Plus de qualitatif et du bio
Faute de marchandise, les importateurs se sont tournés vers d'autres origines et tous ne sont pas revenus. Alors que l'exportation représentait plus de 70 % des volumes collectés avant la crise, la coopérative a choisi un autre créneau, comme l'explique François Pignolet, directeur général de Coc. « Nous allons monter le niveau qualitatif pour accéder à de nouveaux marchés locaux et aux filières de qualité à l'export. » Centre ouest céréales envisage de développer une filière bio, culture et outils de transformation, encore balbutiante aujourd'hui, 4 000 ha sur 120 000 ha collectés par la coopérative.
De l'huile alimentaire de colza
Ce changement de stratégie est également à l'oeuvre à l'usine de trituration de Chalandray. Face à l'essoufflement du biodiesel, Coc a décidé de se diversifier dans l'huile alimentaire (animale et humaine) de colza. Dès le premier semestre 2018, une nouvelle chaîne de production destinée à la fourniture d'huile alimentaire sera mise en route.
Aude Richard
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