Hauts-de-France Vaesken : « Soyons audacieux dans nos pratiques »
Le négociant en céréales des Hauts-de-France a tenu le 9 janvier dernier, à Saint-Omer (Pas-de-Calais) sa réunion d'hiver agriculteurs. Son PDG, Jean-Jacques Vaesken en a profité pour encourager ses clients producteurs à se tourner vers l'agronomie, pour accroître les rendements, et vers les protéines, pour assurer leurs débouchés à l'export.
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Avant un traditionnel point sur les marchés, présenté cette année par Baptiste Legrand, trader chez Lecureur, et un aperçu des actions de l'AGPB pour défendre les céréaliers, Jean-Jacques Vaesken a proposé à ses clients agriculteurs de se pencher pour sa réunion annuelle, sur l'agronomie et la qualité des sols. C'est à Victor Leforestier, agriculteur et technicien normand, spécialisé dans l'agriculture de conservation qu'il a confié l'animation de cette réflexion avec au menu, implantation de couverts, non-labour, semis direct et couverts permanents.
Objectif qualité des blés
« Soyons audacieux dans nos pratiques, osons revenir aux fondamentaux et à la conservation des sols pour augmenter nos rendements et combiner environnement et efficacité », a ajouté le président de l'entreprise de négoce, devant un parterre de 300 agriculteurs des départements Nord et Pas-de-Calais. Il a aussi encouragé les producteurs de la région, à s'intéresser davantage à la qualité de leurs blés et en particulier à la teneur en protéines, rappelant la charte qualité Objectif export qu'il a signée en juin dernier, aux côtés de 27 autres collecteurs de la région, dans le cadre de Nord céréales.
Un renforcement en alimentation du bétail
« Après une année marquée par la fusion de Vaesken avec Bonningues, et la reprise des activités de négoce des Ets Serien, nous avons conduit un plan d'actions interne d'optimisation des coûts logistiques et fait une pause dans les investissements, a expliqué Etienne Bracquart, directeur de Vaesken. Ce qui nous a permis, malgré une collecte amputée par des conditions climatiques défavorables, de terminer l'exercice assez sereinement. Forte d'une collecte 2017 en hausse de 35 % qui revient au niveau de celle de 2015, l'entreprise aborde 2018, avec vigilance mais ambition pour poursuivre son adaptation à un monde agricole en pleine mutation. Nous avons aussi renforcé nos activités en production animale et distribuons désormais 50 000 tonnes par an d'aliment du bétail. »
En ce qui concerne les projets, « nous avons prévu une digitalisation de l'entreprise, avec un nouveau site internet, une appli mobile, la vente en ligne et la facilité d'accès à l'information », a également précisé Jean-Jacques Vaesken.
Blandine Cailliez
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