Occitanie-Paca Arterris lance Irri-REP€RE pour optimiser les apports d'eau
Arterris propose à ses adhérents et ses partenaires le service Irri-REP€RE, destiné à optimiser l'utilisation de l'eau en cultures irriguées. Lancé cette campagne, le dispositif concerne pour l'instant le maïs consommation et semence, mais il sera testé cette année sur le blé.
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« Irri-REP€RE est un outil d'aide à la décision (OAD), conçu à partir du modèle agrométéo Irré-LIS d'Arvalis, explique Anne Paulhe Massol, directrice innovation chez Arterris. Nous l'avons testé, pendant la campagne 2016 chez cinq de nos adhérents, sur des parcelles de maïs conso et maïs semences. Cela nous a permis d'acquérir nos propres références locales, mais aussi de vérifier que les données météo étaient fiables et que le modèle agronomique était bien calé. Nous avons en effet constaté que ce qu'indiquait le modèle était bien corrélé aux indications données par les sondes tensiométriques et capacitives installées dans nos parcelles et que le modèle agronomique correspondait. »
Un OAD d'une grande technicité
Le service est ainsi lancé pour la campagne 2017. Les maïsiculteurs devront se connecter au modèle sur internet et entrer très précisément, pour chaque parcelle, le type de culture, la variété, la date de semis, le type de sol, sa profondeur et la culture précédente. Il suffira, ensuite, en cours de campagne, de renseigner les apports d'eau.
Irri-REP€RE vise à éliminer les cas de surirrigation et de sous-irrigation. « C'est un outil très intuitif et simple à utiliser, avec une version sur smartphone, reprend la directrice innovation. En fin de campagne, nous observerons les courbes de statut hydrique de chaque agriculteur pour tirer un bilan. Cet OAD d'une grande technicité va leur apporter un important confort de travail. »
40 maïsiculteurs pour la première année
Arterris propose un forfait annuel par exploitation que les producteurs pourront utiliser sur autant de parcelles que nécessaire. Le tarif reste secret, mais il est présenté comme « extrêmement attractif et sans commune mesure avec l'acquisition de capteurs à installer dans les champs ».
La coop compte sur trente exploitations adhérentes en maïs semence et dix en maïs conso pour cette première année. Elle va également tester ce service sur du blé, pour le proposer à ses adhérents en 2018.
Florence Jacquemoud
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