Pays de la Loire Une rude année 2016 pour Terrena
Sous le coup de la crise céréalière et des pertes enregistrées par sa filiale Doux, le groupe coopératif Terrena a annoncé en conférence de presse jeudi 30 mars, un résultat net négatif de 22,4 millions d'euros pour l'année 2016.
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« De 2016, je retiens la situation agricole très, très difficile et la densification de nos marques », a commenté ce jeudi 30 mars, Hubert Garaud, président de Terrena, à l'occasion de la présentation à la presse des résultats 2016 du groupe. Sur cet exercice, la coopérative d'Ancenis (Loire-Atlantique) réalise un chiffre d'affaires de 5,2 milliards d'euros, en légère progression (+ 3 %). Mais son résultat net positif, de + 20 millions d'euros en moyenne sur les quatre dernières années, chute à - 22,4 M€.
La crise céréalière fait perdre 15 M€
A elle seule, « la crise céréalière nous fait perdre 15 millions d'euros de résultat », pointe Maxime Vandoni, directeur du groupe.Cinquième organisme stockeur français (2,5 millions de tonnes), Terrena a de fait subi en proportion les conséquences d'une mauvaise moisson et de la chute du cours des céréales.
Rendre le modèle Doux résilient
A ce premier élément, il faut adjoindre les effets de la grippe aviaire et un réal brésilien plus compétitif que l'euro. Résultat : Doux, filiale du groupe depuis avril 2016 « affiche un Ebitda négatif sur l'exercice », confirme Maxime Vandoni avant d'indiquer que « comme nous l'avons fait pour Elivia et Gastronome, Terrena va investir pour rendre le modèle Doux résilient ».
Et de rappeler que l'exercice aura été marqué par la création de Galliance qui regroupe Doux et Gastronome. Ce nouveau pôle volaille en 2016 a réalisé un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros dont près de 30 % à l'exportation.
Accompagnement financier des adhérents
Difficile, l'année 2016 aura également été marquée par un renforcement de l'accompagnement financier des adhérents (29 000). « Au global, la coopérative a versé 11,8 M€ d'aides et de retours et consacré 7,5 M€ à des mesures d'accompagnement conjoncturelles à la production », précise Hubert Garaud qui se félicite par ailleurs de la montée en puissance des marques de Terrena et notamment de La Nouvelle Agriculture. La marque dont le logo sera visible en magasin dans les jours à venir « offre de réelles perspectives économiques pour la coopérative et pour les adhérents », estime-t-il.
Anne Mabire
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