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Centre-Val de Loire Les OS du Centre réfléchissent à une caisse de soutien aux céréaliers

La signature de ce Cap filières s'est déroulée en présence de Harold Huwart (à gauche) et François Bonneau, vice-président et président de la région Centre-Val de Loire, et Jean-Pierre Leveillard, président de la chambre régionale d'agriculture. © A. RICHARD La signature de ce Cap filières s'est déroulée en présence de Harold Huwart (à gauche) et François Bonneau, vice-président et président de la région Centre-Val de Loire, et Jean-Pierre Leveillard, président de la chambre régionale d'agricult

Lors de la signature du « Cap filière Grandes cultures », le 15 mars, à Chartres (Eure-et-Loir) dans les locaux de la Scael, les acteurs de la région ont mis en évidence la nécessité d'outils de sécurisation pour les céréaliers, en cas d'année difficile.

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Avec la signature de ce « Cap filière Grandes cultures » qui a eu lieu dans les locaux de la Scael, la filière régionale s'est dotée d'un dispositif de soutien de 8 millions d'euros sur quatre ans pour gagner en compétitivité, mettre en place des chaînes de valeur et communiquer vers le grand public. Elle réfléchit également à mettre en service une caisse de soutien pour les céréaliers.

Caisse de péréquation, de soutien ou assurance collective, l'outil n'est pas encore défini. Ce qui est certain, c'est que la réflexion est lancée car le besoin est latent. « Il n'y a pas que les filières d'élevage qui sont en difficulté. En 2014, 35 % des exploitations de grandes cultures étaient déjà dans le rouge. Avec la douloureuse année 2016, le constat s'accentue. Si nous voulons rester une région forte en production de céréales, nous ne pouvons pas attendre les outils nationaux », a souligné Harold Huwart, vice-président de la région Centre-Val de Loire, délégué au développement économique et à l'agriculture.

Des organismes stockeurs prêts à expérimenter

Le conseil régional s'est dit prêt à abonder cette caisse de 1 à 2 millions d'euros. Reste à trouver le montage réglementaire, compatible avec les règles européennes de la concurrence et complémentaire aux outils déjà en place (assurance climatique...).

La Scael, qui collecte 800 000 tonnes de grains, est prête à expérimenter des solutions. Du côté du négoce, Antoine Pissier, gérant des établissements éponymes dans le Loir-et-Cher, pourrait être intéressé pour la micro-filière oisellerie. Axéréal a déjà créé un tel système pour le soja bio.

Les acteurs des grandes cultures (chambres, centres de gestion, banques, syndicats, organismes stockeurs...) se donnent un an et demi pour mettre au point ce nouvel outil.

Aude Richard

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