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Lorraine Lorca entre soutien aux adhérents et investissements

« Il nous faut trouver le juste équilibre entre le retour aux adhérents et les investissements dans la coopérative », souligne Christian Sondag, président du groupe Lorca. © C. URVOY « Il nous faut trouver le juste équilibre entre le retour aux adhérents et les investissements dans la coopérative », souligne Christian Sondag, président du groupe Lorca. © C. URVOY

Le groupe Lorca a annoncé, le 8 décembre en assemblée générale, poursuivre ses investissements en matière de logistique tout en renforçant son soutien aux adhérents notamment éleveurs.

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« La récolte 2014 en céréales est à oublier tant du point de vue quantité que qualité », a prévenu le président de Lorca, Christian Sondag, lors de l'assemblée générale du groupe le 8 décembre à Saint-Julien-lès-Metz (Moselle). L'exercice 2014-2015 avait bien mal commencé pour la coop mosellane. Malgré tout, le maïs et le colza ont atténué la baisse de la collecte, en recul de seulement 1 % (572 682 tonnes).La baisse du résultat net de la coop (- 10 % à 241 millions d'euros) et du groupe (- 8 % à 5,372 millions d'euros) sont liés essentiellement à des résultats exceptionnels moindres que sur l'exercice précédent. Malgré ce recul et dans un contexte difficile notamment pour les éleveurs confrontés à un déficit de fourrager depuis la sécheresse de l'été, la coopérative va distribuer 60 % de la part redistribuable de son résultat net contre 45 % l'an dernier.Première dalle du silo portuaire de Metz à l'automneD'autres moyens sont aussi mis en oeuvre pour soutenir les adhérents : soutien de trésorerie en élevage et appros, remises exceptionnelles en aliment du bétail... L'exercice en cours a démarré sur une collecte record avec une prévision de 630 000 tonnes.Après la fin des travaux sur le site de stockage d'engrais de Hauconcourt (Moselle) pour un million d'euros, la première dalle du silo portuaire de Metz a été posée à l'automne pour le stockage et l'expédition des céréales, un investissement de 10 millions d'euros.

Chantal Urvoy

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