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Porc  Fusion entérinée pour Cam et Cap 50

« La qualité et la traçabilité seront les fondements des actions du nouveau groupement », a indiqué la direction de la coopérative agricole de Mayenne (Cam) à l'issue, de son assemblée générale extraordinaire le 30 octobre dernier, qui a permis de valider le projet de fusion avec Cap 50. « La qualité et la traçabilité seront les fondements des actions du nouveau groupement », a indiqué la direction de la coopérative agricole de Mayenne (Cam) à l'issue, de son assemblée générale extraordinaire le

Les assemblées générales extraordinaires de Cap 50 le 23 octobre dernier, et de la Cam le 30 octobre, ont entériné le projet de fusion, selon l'annonce des deux entreprises à l'issue de l'AG de la Cam.

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Annoncée en avril dernier, à l'issue de la cession des abattoirs industriels de la Manche (AIM) par Cap 50 à une société montée par les salariés, cette fusion est le premier étage de la fusée qui doit aboutir à terme, dans le cadre de la constitution d'une section autonome Cam (coopérative agricole de Mayenne) au sein de Terrena, à la création « d'un groupement porc leader sur les régions Pays de la Loire et Normandie avec plus de 400 producteurs et près d'un million de porcs charcutiers commercialisés », indique la nouvelle direction qui affirme avoir reçu la validation de l'autorité de la concurrence.Démédication de l'alimentationLe projet commun est centré autour de la qualité. Cap 50 qui regroupe 120 producteurs est reconnu pour son savoir-faire notamment en matière d'assainissement-repeuplement des porcheries. Un procédé qui permet notamment une démédication de l'alimentation et une meilleure efficacité alimentaire. Ces compétences doivent aussi permettre de différencier le produit porcin sur ses marchés via des mentions « élevé sans anti­bio­ti­ques ». Cet objectif est partagé par la Cam (120 producteurs également) et bien sûr par Terrena (180 producteurs) avec son label « la nouvelle agriculture ».« La qualité et la traçabilité seront les fondements des actions du nouveau groupement, indique d'ailleurs la direction de la Cam, qui annonce vouloir « développer des partenariats avec les différents acteurs de la filière et dans une logique territoriale, notamment au travers de nouvelles démarches innovantes en matière d'élevage. » En avril dernier, il était par exemple question d'un engagement à poursuivre l'approvisionnement des AIM.

Camille Michel

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