Nutrition animale Valorex élargit son partenariat avec les coops et négoces
Lors d'un point presse, jeudi 4 septembre, la société Valorex a annoncé le déploiement de son savoir-faire sur trois autres sites en s'appuyant sur des outils existants et de nouveaux partanariats avec des coopératives et négoces.
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Valorex Nutrition animale a présenté sa stratégie de développement avec le doublement de ses sites de production, le 4 septembre, à son siège social de Combourtillé (Ille-et-Villaine). Cette société spécialisée dans la thermo-extrusion de graines, notamment de lin pour sa richesse en oméga 3, passe de trois à six unités de production d'aliments. Elle souhaite ainsi répondre à la croissance de la demande de ses produits et à être plus proche de ses clients en aliments et de ses fournisseurs de graines oléoprotéagineuses.Une usine historiqueAvec ce nouveau plan de développement, Valorex va désormais être présente dans le Sud-Ouest et l'Est et se renforcer dans l'Ouest. Cette société avait jusque-là trois sites de production dans l'Ouest : le premier historique à Combourtillé depuis 1987, un second à Argentan (Orne) depuis 2005, avec un outil appartenant à Inzo, et un troisième à Châtillon-en-Vendelais (Ille-et-Vilaine) depuis le rachat de Feedex en 2006.Deux autres sites en décembreLa nouvelle expansion a démarré en février dernier avec la constitution de la structure Ekoranda dans la Vienne, et dans laquelle Valorex détient 25 % du capital aux côtés du groupe coopératif Terrena et de Sofiprotéol. Cette usine de cuisson-extrusion de graines oléoprotéagineuses devrait produire annuellement 25 000 tonnes d'aliments pour un investissement de 2 millions d'euros et un effectif de six salariés.Le prochain à entrer en activité se situe dans le Doubs, aux établissements Chays Frères, négociant et également fabricant d'aliments. Début décembre prochain, la nouvelle ligne de production sous licence de fabrication Valorex devrait produire 10 000 tonnes annuelles. Elle va être approvisionnée par une production locale de lin, féverole, pois et soja. Et fin décembre 2014 ou début 2015, l'entreprise Melila, dans l'Aveyron, mettra en fonction une ligne de production également sous licence Valorex pour 10 000 tonnes d'aliments.Projet en BourgogneD'autres projets sont en cours de réflexion et de discussion. Au nord de la Seine, une usine pourrait devenir partenaire de Valorex. Tout comme en Bourgogne, où des échanges sont en cours avec le groupe coopératif Dijon céréales.L'idée est plus de licencier le savoir-faire que d'investir dans des outils. En dehors de ses deux outils en Ille-et-Vilaine et d'une participation dans celui d'Ekoranda, Valorex n'a aucun engagement financier dans les autres sites.150 000 tonnes d'aliments extrudés en 2016Aujourd'hui, Valorex produit 131 000 tonnes d'aliments extrudés pour un chiffre d'affaires 2013-2014 de 80 millions d'euros. Elle détient une douzaine de brevets pour des produits ayant fait l'objet de publications sclentifiques depuis 1995. Un tiers de ses 115 collaborateurs exercent dans la R & D. Les nouveaux développements génèrent 17 emplois supplémentaires.Il est prévu d'atteindre les 150 000 tonnes en 2016 pour un chiffre d'affaires de 95 à 100 millions d'euros. Représentant 15 % du CA, l'export devrait passer à 20 % en 2017 avec une implantation en Amérique du Nord, en commençant par le Canada, et un développement en Asie (Chine, Corée, Japon et Taïwan).Une partie des 50 000 tonnes de lin est collectée par une cinquantaine de coopératives et négoces qui contractualisent la production avec les agriculteurs, rémunérés en partie sur la teneur en oméga 3.
Hélène Laurandel
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