Centre-Ouest Coc acquiert le transporteur Breteaud
Lors de son assemblée générale du 4 décembre, Centre Ouest céréales a annoncé l'acquisition du transporteur Breteaud qui devient une filiale de la coopérative.
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Centre Ouest céréales a informé ses adhérents le 4 décembre, lors de son assemblée générale, de l'acquisition de la société de transports Breteaud, basée près de Parthenay. Le transporteur devient ainsi une filiale de la coopérative. « Le transport est un enjeu stratégique pour une coopérative. Grâce à cette acquisition, nous allons obtenir une licence de transport. Nous pourrons ainsi livrer du blé au port de La Pallice (La Rochelle) et revenir avec des camions pleins de marchandises. Notre transport sera optimisé », précise Philippe Delafond, le président de Centre Ouest céréales.Par ailleurs, la ligne de chemin de fer Poitiers-Chalandray a été rénovée. Un point capital pour l'entreprise qui transporte quelque 200 000 tonnes de blé par train chaque année.Une collecte recordAu total, la collecte de grains s'établit à 675 000 tonnes, un record pour la coopérative leader en Indre-et-Loire et dans la Vienne. En 2014-2015, elle a ainsi collecté 100 000 tonnes de plus que l'année précédente, grâce à de très bons rendements en maïs. Pour 2015-2016, elle devrait collecter autour de 635 000 tonnes de grains.Cette bonne collecte a permis de redistribuer 12,8 millions d'euros en complément de prix aux 1 700 adhérents de la coopérative. Particularité de Coc : 100 % des adhérents sont en prix campagne, la coopérative ne pratique pas de prix ferme. Le chiffre d'affaires pour 2014-2015 (274 millions d'euros) et le résultat net après versement de la prime (3,4 millions d'euros) sont stables.Trituration de colza, mais pas seulementCoc est une des rares coopératives à avoir construit une usine de trituration. Située à Chalandray, l'usine triture 235 000 tonnes de colza par an et produit ainsi du biodiesel et du tourteau pour ses adhérents. Face aux évolutions réglementaires et économiques, la coopérative va investir 1,5 million d'euros pour rendre son usine flexible. Elle pourra ainsi triturer du tournesol et du soja.« Je suis convaincu qu'en tant qu'agriculteur nous devons allonger nos rotations. La coopérative doit accompagner cette diversification et si possible, aider à monter des filières, comme c'est le cas pour le soja », conclut Philippe Delafond.
Aude Richard
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