Aquitaine Euralis a organisé ses premières rencontres Terres de Progrès
Quatre-vingt-dix adhérents et clients de la zone de production Adour d'Euralis ont participé aux premières rencontres Terres de Progrès, le 19 novembre, à Samadet (Landes). Une occasion de faire un point complet et technique sur les diversifications possibles grâce aux filières d'élevage.
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« Il ne s'agissait pas d'une assemblée de section mais d'un moment pour parler de nos métiers et de ce que nous pouvons apporter sur notre territoire, explique Pierre-Olivier Prévot, directeur du territoire Adour chez Euralis. C'est la première fois que nous proposons ce type de journée, mise en place à la demande de notre conseil d'administration, et c'est une belle réussite. »
« L'idée est de proposer une thématique, de la développer sur le plan théorique le matin et pratique l'après-midi avec des visites d'exploitations, puis d'échanger sur le sujet pour aller plus loin. Un accompagnement personnalisé peut ensuite être proposé. »
Les filières animales en détail
La thématique proposée pour cette première édition était la diversification en filières animales. Un point a été fait sur les activités d'élevage bovin, de volailles et de palmipèdes d'Euralis, bilans technico-économiques et débouchés à l'appui. Puis les questions de main-d'oeuvre ont été abordées, pour expliquer comment identifier les besoins et trouver des solutions pour l'embauche et la gestion de salariés.
« Ce dossier avait été travaillé par une dizaine d'agriculteurs et un administrateur qui sont venus restituer leurs conclusions, poursuit Pierre-Olivier Prévot. Nous avons aussi parlé du maïs et des céréales pour expliquer l'impact des filières animales sur leur utilisation. Si nous n'investissons pas dans l'élevage, les débouchés pour ces cultures se réduiront fortement. »
De la théorie à la pratique
Les rencontres Terres de Progrès auront désormais lieu une fois par an, alternativement pour la zone Piémont (en 2016) et pour la zone Adour, avec la double approche théorique et pratique, permettant de bien cerner les enjeux de la thématique choisie et de proposer des témoignages de producteurs.
« Sur les trois exploitations que nous avons visitées, nous avions travaillé en amont pour pouvoir indiquer exactement l'investissement nécessaire pour mettre en place un élevage, le temps de travail à dégager et les marges escomptées, reprend Pierre-Olivier Prévot. Certains participants ont été découragés, mais cela a aussi suscité des vocations chez d'autres. »
Florence Jacquemoud
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