Semences Bientôt une filiale commune entre Maïsadour et Terrena
Les groupes coopératifs Maïsadour et Terrena ont annoncé le 8 septembre le rapprochement de leurs activités semences « avant l'été 2016 ». Une société commune sera créée qui aura pour objectif de devenir leader européen.
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Maïsadour travaille déjà depuis plusieurs années avec la société Jouffray-Drillaud, filiale de Terrena, dont elle commercialise les semences fourragères. En août 2013, une alliance, baptisée Milky Way, avait déjà été scellée pour que Maïsadour puisse exporter, à destination des distributeurs et des éleveurs laitiers, les gammes développées par Jouffray-Drillaud en maïs fourrage, luzerne, légumineuses et graminées fourragères.Une entité à 260 millions d'euros de chiffre d'affairesC'est cette fois entre Maïsadour et Terrena qu'une entité commune sera créée. Une société nouvelle, dirigée par un directeur général, sera mise en place d'ici à l'été 2016. Les deux coopératives ne travaillant pas les mêmes espèces, leurs activités seront complémentaires.Maïsadour regroupe 250 producteurs adhérents et Maïsadour semences SA détient douze filiales à l'étranger. Le groupe produit 20 000 hectares de semences en Europe. Chez Terrena, 570 producteurs sont impliqués dans l'activité de multiplication, ce qui représente 12 000 hectares en Anjou et dans le Poitou, auxquels s'ajoute l'activité de Jouffray-Drillaud. Le nouvel ensemble, détenu à 51 % par Maïsadour et 49 % par Terrena, représentera un chiffre d'affaires de 260 millions d'euros et 1 100 salariés.Rester indépendant en R & DLa nouvelle société aura pour objectif de multiplier les semences pour tiers en maïs, tournesol, colza, céréales, luzerne, semences fourragères et potagères, en France, en Espagne et en Europe de l'Est, et d'accélérer ainsi le développement de ses activités. Elle compte également augmenter ses investissements en R & D pour créer de nouvelles variétés issues de ses propres recherches, et garder son indépendance dans ce domaine.« L'objectif est d'accroître sa taille critique, dans ce secteur où la R & D et les technologies liées à la génétique et à l'agronomie revêtent une dimension stratégique », indiquent les coopératives. Enfin, cette nouvelle société devrait aussi permettre le développement et la commercialisation de produits de santé végétale et de services destinés à l'élevage.
Florence Jacquemoud
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