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Viande bovine Bilan positif pour Bovineo, filiale de Cavac

Mathieu Staub (à gauche) va passer dans quelques mois la direction de Bovineo à Olivier Paillon, actuel directeur adjoint. Mathieu Staub (à gauche) va passer dans quelques mois la direction de Bovineo à Olivier Paillon, actuel directeur adjoint.

Née il y a un an de la fusion de Geo et de Cavac en viande bovine, l'union Bovineo a annoncé fin juin avoir rempli ses objectifs.

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Augmentation des volumes commercialisés de 3 %, création de 2 000 places en engraissement et 1 000 en vaches allaitantes, 300 000 euros de complément de prix, réduction des kilomètres parcourus de 15 % : l'union Bovineo, créée entre la coop bovine Geo et le groupe coopératif Cavac, tire un bilan positif de sa première année d'existence. Et s'est dotée depuis le 10 juin dernier d'un directeur adjoint, Olivier Paillon, qui reprendra dans quelques mois la direction assurée à ce jour par Mathieu Staub, directeur-adjoint de Cavac.400 000 euros de plus-values

Cette union a d'ailleurs vite évolué vers la fusion de Geo dans le groupe vendéen, « tant les synergies sont nombreuses », souligne un communiqué : centralisation de la logistique, informatique commune, optimisation des moyens et infrastructures, réorganisation des équipes terrain... C'est ainsi que les tournées ont pu être optimisées avec, à la clé, une diminution du kilométrage parcouru. Près de 80 000 animaux ont transité dans les centres d'allotement. Et 400 000 euros de plus-values ont pu être générés pour les éleveurs grâce à la massification des achats et aux douze filières qualité.Développement de la productionEn outre, l'union propose un accompagnement financier que cela soit au travers des CAP (contrats avenir production) avec des aides de trésorerie et des marges garanties ou de prêts à taux zéro dont l'enveloppe est passée de 7 à 17 millions d'euros. De plus, le dispositif de caisse d'incitation de régulation a permis de verser 300 000 euros de compléments de prix aux éleveurs pour pallier la baisse des cours de jeunes bovins laitiers et viande. Par ailleurs, la production a pu être développée avec une politique d'installation des jeunes renforcée et avec l'agrandissement des ateliers. Depuis le 1er juillet 2013, 2 150 places d'engraissement ont été créées, ainsi que 1 000 places en vaches allaitantes.

Hélène Laurandel

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