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Midi-Pyrénées Val de Gascogne sensibilise au datura

De gauche à droite, Laurent Pysz, agriculteur, Denis Mousteau, directeur Agro-Environnement de Val de Gascogne et Franck Duroueix, du Cetiom, ont évoqué la gestion des problèmes posés par le datura, « du champ à la bouteille d'huile ». De gauche à droite, Laurent Pysz, agriculteur, Denis Mousteau, directeur Agro-Environnement de Val de Gascogne et Franck Duroueix, du Cetiom, ont évoqué la gestion des problèmes posés par le datura, « du champ à la bouteille d'huile ».

Le 8 septembre, la coopérative Val de Gascogne a invité la presse à visiter des parcelles de tournesol envahies par le datura, à côté de Lectoure (Gers).

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« Notre objectif, c'était de montrer au grand public les leviers agronomiques à actionner pour lutter contre les adventices du tournesol », explique Denis Mousteau, directeur Agro-Environnement de la coopérative Val de Gascogne.Avec aux premières loges, le datura. Cette super mauvaise herbe prolifère à vitesse grand V, et se distingue malheureusement aussi par sa toxicité. Et comme elle mûrit en même temps que le tournesol, ses graines peuvent se retrouver mélangées à celles de la culture pendant la moisson.Eliminer le risque sanitaire« Nous sommes obligés d'isoler 3 % des lots, et de les trier plus sévèrement à la collecte pour rester sous la limite des 0,1/1 000 grains de datura visibles », indique Denis Mousteau. Franck Duroueix, ingénieur du Cetiom, est intervenu sur la partie technique. Parmi les leviers évoqués, les VTH (variétés tolérantes aux herbicides), l'objectif étant aussi de dédiaboliser cette solution.« La presse a paru assez interloquée, estime Denis Mousteau. Les journalistes n'avaient pas forcément conscience de l'ampleur du problème. » Outre le datura, d'autres adventices problématiques, comme l'ambroisie, ont été abordées.

Marion Coisne

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