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Champagne Vivescia voit grand avec sa marque RESPECT'in

Franck Coste, le président de RESPECT'in, et Christian Rousseau, membre du comité d'experts, ont présenté à la presse, début novembre, la marque RESPECT'in, mise en place sous l'impulsion de Vivescia et qui devrait être étendue des céréales à d'autres cultures.

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« C'est la troisième voie, à côté du conventionnel et du bio », annonce Franck Coste, en présentant à la presse la marque RESPECT'in initiée sur le blé, l'orge et le maïs par les agriculteurs adhérents de Vivescia en Champagne. Cette marque veut affirmer un mode de production durable.Un million de visites sur le site depuis début 2013« L'objectif est de toucher directement le consommateur au travers de notre site d'information, qui a déjà reçu un million de visites depuis son lancement début 2013 », ajoute le président de la société RESPECT'in.La marque RESPECT'in s'appuie sur un cahier de charge « innovant » qui rassemble huit engagements sur l'eau, le sol, la qualité sanitaire, la biodiversité, l'énergie, les déchets, la protection de l'agriculteur et surtout, elle implique une obligation de résultats. La marque est contrôlée par l'organisme Ecocert. Si Vivescia se trouve à l'origine de la démarche, RESPECT'in reste une marque gérée de façon indépendante. Et à moyen terme, l'idée est de voir des producteurs céréaliers d'autres régions rejoindre la marque.Plus de 2 000 agriculteurs d'ici deux ou trois ansAu sein de Vivescia, l'engagement des agriculteurs est très fort. Christian Rousseau, administrateur Vivescia et membre du comité d'experts RESPECT'in, rappelle que 100 000 tonnes de blé et d'orge sont déjà tracés et récoltés sous la marque RESPECT'in en 2013. Deux cents agriculteurs champenois sont aujourd'hui impliqués, ils pourraient être plus de 2 000 d'ici deux ou trois ans. La marque devrait aussi s'appliquer au colza dès 2014, puis dans une seconde phase, aux protéagineux.Lors de cette présentation à la presse, trois agriculteurs ont témoigné de leur implication : Fabien Driat, Bertand Pâtenotre et Antoine van de Velde. Ils ont expliqué comment ils ont allongé leurs rotations, en réduisant le travail du sol et les dépenses de carburant de 100 l à 40 l de fuel/ha/an. Et comment la gestion des intercultures a contribué à restaurer la vie biologique des sols. Ou encore, comment les OAD conduisent à un raisonnement à la parcelle, en évitant les traitements systématiques.Environ 2 centimes d'euros de plus par baguetteSelon Christian Rousseau : « Le blé RESPECT'in sera vendu un peu plus cher que le blé traditionnel. Mais au final, le coût pour le consommateur ne sera que d'environ 2 centimes d'euros par baguette. Pour nous, l'important est de répondre à une demande sociétale sur l'origine des aliments et à donner confiance dans la qualité de nos céréales. »La récente enquête Ipsos n'indique-t-elle pas que 76 % des français se disent « inquiets » sur la question des crises alimentaires ? RESPECT'in devrait permettre de les rassurer, du moins sur l'origine de leurs céréales.

Marianne Loison

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