Aquitaine Terres du Sud et Maïsadour inaugurent Sojapress
Terres du Sud et Maïsadour ont inauguré, samedi 28 septembre, l'usine de trituration de graines de soja bio, Sojapress, installée sur le site de production d'aliments pour bétail de Sainte-Livrade-sur-Lot.
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Cent-soixante-dix personnes étaient présentes, ce 28 septembre à Saint-Livrade-sur-Lot (Lot-et-Garonne), pour l'inauguration du nouvel outil industriel, Sojapress, fruit d'un partenariat entre Maïsadour et Terres du Sud.6 000 t de graines de soja bio traitées par anUne unité bâtie sur six niveaux, totalisant 20 mètres de hauteur, et dotée d'un procédé de trituration uniquement mécanique. Sa capacité de traitement est de 6 000 tonnes de graines par an. « Nous avons débuté cette activité en novembre 2012, si bien qu'au cours du premier exercice, terminé au 30 juin, nous n'avons transformé que 2 700 tonnes, explique Philippe Thierry, le directeur du site. Mais sur l'exercice 2013-2014, nous atteindrons les 6 000 tonnes. »
Sojapress produira 4 800 t de tourteaux et 720 t d'huile alimentaire de soja bio. 80 % des tourteaux entreront dans la composition des 25 000 t d'aliments bio produits par Terres du Sud et Maïsadour pour leurs filières volailles, et les 20 % restants seront vendus sur le marché. L'huile, utilisée pour l'alimentation humaine et les cosmétiques, sera revendue par l'intermédiaire du courtier Feed Alliance.Agribio Union, fournisseur exclusif d'ici à trois ansL'objectif des deux coopératives est de s'approvisionner en graines de soja bio auprès d'Agribio Union, union de coopératives implantée à Salvagnac, dans le Tarn, ce qui n'est pas encore entièrement le cas, faute de matière première disponible. « Notre projet est d'y arriver d'ici à trois ans, précise Philippe Thierry. Pour l'instant, nous nous approvisionnons aussi auprès d'autres fournisseurs. »L'investissement dans cette usine se monte à 2,06 millions d'euros, et le capital est détenu à 60 % par Terres du Sud et 40 % par Maïsadour. Le conseil régional d'Aquitaine a participé en versant une subvention de 124 000 euros et le conseil général du Lot-et-Garonne a suivi avec près de 80 000 euros.Une deuxième ligne de presse non bio dès 2014« L'infrastructure a été conçue pour traiter le double de graines, reprend le directeur du site. Dès 2014, 400 000 à 500 000 euros seront à nouveau investis dans l'installation d'une deuxième ligne de presse identique, afin de doubler le tonnage. Mais cette fois nous produirons des tourteaux et de l'huile de soja non bio, mais non OGM, pour les usines d'aliments pour bétail conventionnelles des deux coops. » Toutes deux ont des adhérents qui produisent du soja, mais il faudra sûrement booster la production pour alimenter l'outil industriel.
Florence Jacquemoud
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