Les semenciers, coops et négoces veulent rassurer les producteurs de semences
Alors que la guerre en Ukraine et la flambée des cours découragent des multiplicateurs de semences, coops, négoces et interprofession semencière s’engagent à prendre en compte la hausse des charges et l’évolution du prix des matières premières, dans un courrier commun rendu public le 19 avril.
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La guerre en Ukraine, le renchérissement des intrants et, en particulier, de l’énergie, des engrais, des équipements, des emballages… et la flambée des cours des matières premières agricoles remettent en cause le choix des agriculteurs multiplicateurs de produire des semences, au profit de la production de consommation.
Pour éviter une chute des surfaces de production de semences en 2022, La Coopération agricole, la Fédération du négoce agricole et Semae engagent l’ensemble des opérateurs qu’ils représentent à assurer « la juste prise en compte de l’augmentation des charges et de l’évolution du prix des matières premières, et ce dans le cadre des négociations commerciales concernant les semences et plants, à tous les maillons de la filière ».
Responsabilité et solidarité de toute la filière
Ils font part de cet engagement dans un message commun, signé par François Desprez, président de Semae, Antoine Hacard, président de La Coopération agricole Métiers du grain, et Antoine Pissier, président de la Fédération du négoce agricole et rendu public le 19 avril.
« Notre objectif commun est d’agir pour le maintien de la production et du potentiel génétique des semences et plants, grâce à la responsabilité et la solidarité de tous les acteurs du secteur agricole et agroalimentaire, indiquent les trois signataires dans leur courrier. Notre souhait est d’être ainsi en mesure d’assurer la préservation de la souveraineté agroalimentaire de la France et la pérennité de cette filière d’excellence française. »
Blandine CailliezPour accéder à l'ensembles nos offres :