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Delivagri, négoce 100 % digital, en plein essor

Les deux dirigeants et cofondateurs de Delivagri en 2016, Damien Pierre (à g.) et Quentin de Chabot, annoncent que « le cap du million de tonnes commercialisées sera largement atteint d’ici un an ». © Thomas BONNET

Basée à Angers (Maine-et-Loire), l’entreprise de négoce agricole en mode 100 % digital, Delivagri, prévoit de commercialiser 300 000 tonnes de produits cette année. Une dizaine de recrutements est prévue.

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Paille, fourrages, engrais, semences, etc. Depuis sa création en 2016, la start-up Delivagri, qui développe une activité de négoce en ligne, a commercialisé 600 000 tonnes d’intrants et autres matières premières agricoles, y compris des céréales. Avec un objectif de 300 000 tonnes pour cette seule année 2022, « le cap du million sera largement atteint d’ici à un an », se félicitent ses dirigeants Quentin de Chabot et Damien Pierre, dans un communiqué de presse daté du 3 mai.

Un CA 2021 de 20,5 M€

Delivagri, dont le chiffre d’affaires s’est élevé à 20,5 M€ l’an dernier, est installée à Angers (Maine-et-Loire), en plein centre-ville. Depuis ses bureaux, elle met en relation, achète, revend et gère la logistique correspondant à ces transactions. Historiquement, la start-up s’était positionnée sur l’agrofourniture, en particulier sur le marché de la paille et du compost. Mais, depuis 2020, elle achète et revend également des céréales.

Pour accompagner la montée en puissance de son activité, l’entreprise prévoit de recruter cette année une dizaine de salariés. Ils viendront compléter l’équipe en place composée de vingt-deux développeurs informatiques, logisticiens et acheteurs.

Une start-up active en France et à l’étranger

Delivagri travaille avec 3 000 clients et annonce dix fois plus d’agriculteurs inscrits sur sa plateforme. À partir d’un réseau étoffé de transporteurs (3 000), l’entreprise déploie son activité dans la France entière, mais également à l’étranger. Plus spécialement, en Espagne et en Italie, mais aussi en Belgique et dans les Pays-Bas. « Nous proposons un modèle différent de négoce agricole, complémentaire au négoce classique », relèvent Quentin de Chabot et Damien Pierre.

Anne Mabire

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