Une ascension cadencée
Consultant chez Agrosolutions, Mickaël Pourcelot gravit les échelons au rythme de sa progression parmi l’élite des « vertical runners ».
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A 28 ans, Mickaël Pourcelot mène une vie bien rythmée, jonglant entre ses carrières professionnelle et sportive. « En janvier 2014, je faisais mon premier stage au sein d’Agrosolutions, cabinet d’expertise conseil d’InVivo, et aujourd’hui je suis manager, ça a été cadencé ! Je ne me suis jamais ennuyé, je suis en perpétuelle évolution, chaque année apporte son lot de nouveautés », explique celui qui est depuis août 2015 consultant en charge des cultures de printemps. « J’anime le réseau d’expérimentation pour les semences hybrides maïs, colza et tournesol du PPA, le pôle partenaires agrofourniture regroupant les sept unions régionales partenaires d’InVivo. Le PPA, c’est la centrale de référencement des phytos et des semences hybrides. »
Il a commencé son parcours par deux stages : le premier sur le réseau de fermes pilotes FERMEcophyto pour valider son cursus ingénieur, et le second sur la faisabilité des CEPP dans le cadre de son double cursus avec l’université de Wageningen. Dans la foulée, il décroche son premier poste en tant que chargé d’études au sein de l’équipe traitement et analyse de données et, après quelques mois seulement, enchaîne avec sa mission actuelle.
En parallèle, Mickaël évolue parmi l’élite mondiale d’une discipline sportive méconnue : le « tower running ». Alors qu’il avait délaissé le vélo de route pendant ses études, il se remet dans un premier temps à la course à pied lors de ses stages à Paris. Mais c’est seulement en juin 2017 qu’il essaie pour la première fois la course verticale. « J’étais parti rendre visite à un ami à Chicago, il vivait dans un building de 50 étages. Je préparais alors un trail et un jour, en revenant de courir, je me suis dit que ça pourrait être marrant de remonter à l’appartement en courant. » Peu après, il apprend par hasard qu’une course est organisée en décembre 2017 à la Tour Montparnasse pour le Téléthon. « Je n’avais pas de course prévue donc je me suis dit : allons-y, ça se tente ! » Il multiplie les entraînements à la tour Carpe Diem à La Défense, où était alors installé Agrosolutions, sous le regard intrigué, amusé mais toujours bienveillant de ses collègues. « Et au final, je gagne la course, je finis même devant le numéro 1 français », s’amuse-t-il. L’édition 2020 ayant été annulée, il reste le seul et unique vainqueur de cette épreuve après avoir remporté les deux suivantes. Cette première victoire en 2017 lui offre sa qualification pour la verticale de la tour Eiffel de mars 2018, « une course mythique » selon lui, qu’il termine à la 12e place. Depuis, il ne court plus à l’horizontale et enchaîne les verticales, n’hésitant pas à traverser les frontières pour assouvir cette passion : Dubaï, Londres ou encore en Pologne. À l’été 2019, pour continuer de progresser, il se fait suivre par un coach. En 2020, Covid oblige, son ascension est perturbée alors qu’il avait fini la saison 2019 à la 30e place mondiale. « Comme beaucoup, je me suis lancé des défis personnels pour essayer de ne pas perdre le rythme, mais je suis impatient de retrouver les courses ! »
Lucie Petit
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