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Technico-commercial : Val de Gascogne crée sa propre formation en alternance

Toute une équipe se mobilise chez Val de Gascogne autour des nouveaux alternants technico-commerciaux, avec de gauche à droite, Laura, alternante, Philippe Suaud, directeur des ventes, les deux Guillaume, alternants, Eve Piquemal, DRH, Graziella, alternante, Gilles Larribeau, technicien, Arnaud Cattelotte, chef de région commercial, Sandrine Puchala, chargée de dossier RH, et David Vergnes, chef de région commerciale.

La coopérative Val de Gascogne vient de lancer sa formation de technico-commerciaux en alternance en partenariat avec la CCI du Gers. Et elle réfléchit déjà à la suite.

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VDG Academy. C’est le nom que Val de Gascogne a donné à la formation en alternance de technico-commerciaux qu’elle a lancée avec la chambre de commerce et d’industrie du Gers. La coopérative, basée à Lombez (Gers), vient donc d’accueillir, pour un an, quatre alternants qui se destinent à devenir TC. Au programme, 455 heures de cours, 63 heures de formation technique et 1 300 heures de parcours en entreprise, avec un accompagnement pour chacun par un tuteur en interne.

Pourquoi Val de Gascogne a-t-elle pris cette initiative ? « Lors d’entretiens de recrutements, on s’était dit deux choses, répond Philippe Suaud, directeur des ventes. D’abord qu’il est difficile de trouver des candidats. Et aussi qu’il est difficile de les évaluer en 1 h 30. Nous avions, par exemple, beaucoup de candidats issus de formations commerciales mais qui ne connaissaient pas l’agriculture. On ne savait pas s’ils s’adapteraient. »

Projet de formation commune avec d’autres coops

Pour la coopérative, cette formation a donc un triple objectif, énuméré par Philippe Suaud : « Voir comment les candidats se débrouillent ; les former à nos propres méthodes ; leur faire découvrir les autres métiers de l’entreprise, car on a aujourd’hui 17 postes pour lesquels on a relativement peu de candidatures. » Et, si le profil ne correspondait finalement pas aux recherches de Val de Gascogne, la coopérative pourrait proposer le candidat aux autres coops gersoises.

Quant à la VDG, elle pourrait accueillir un peu plus d’alternants chaque année. « Et, imagine le directeur des ventes, dans un deuxième temps, on réfléchit même à proposer une formation commune aux coopératives du département. »

Christophe Zoia

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