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55 % des agriculteurs utilisent un logiciel de gestion du parcellaire

27 % des agriculteurs utilisateurs de logiciels de gestion du parcellaire sont aidés par une personne extérieure à leur exploitation pour l’utilisation de ces logiciels. Parmi eux, 30 % sollicitent un technicien de coopérative ou de négoce. © S. CHAMPION

À l’occasion de ses 20 ans, Smag a réalisé avec la société BVA une étude sur l’adoption des logiciels de gestion des exploitations par les agriculteurs. Il en ressort que 55 % d’entre eux utilisent un logiciel de gestion du parcellaire.

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Pour ses 20 ans, la société Smag, spécialiste des logiciels agricoles et filiale de Bioline by InVivo, a souhaité faire un point sur l’adoption des logiciels de pilotage des activités agricole et de gestion du parcellaire qui accompagnent les agriculteurs, techniciens et conseillers au quotidien.

Une enquête a ainsi été menée par la société d’études et de conseil BVA auprès de 770 agriculteurs grâce à des interviews en ligne entre le 29 septembre et le 15 octobre 2021. Les résultats ont été communiqués le 25 novembre par Smag.

55 % utilisent un logiciel de gestion du parcellaire

Le premier résultat qui en ressort est que plus d’un agriculteur interrogé sur deux (55 %) utilise un logiciel de gestion parcellaire. Ils sont encore plus nombreux parmi les exploitations en grandes cultures (62 %) et chez les moins de 40 ans (61 %). Ils se révèlent également assidus dans l’utilisation de ces logiciels : un quart déclare en effet les utiliser régulièrement et seuls 20 % disent l’utiliser rarement ou peu de fonctionnalités.

Des avantages mis en avant

Deux principaux avantages sont mis en avant par les agriculteurs : assurer et prouver la conformité avec la réglementation par 91 % des interrogés, et conserver l’historique des parcelles par 87 % d’entre eux.

64 % des agriculteurs estiment également que l’utilisation de ces logiciels leur permet de gagner du temps, 45 % d’organiser les interventions dans les champs et 38 % d’améliorer leur marge à l’hectare.

Un appui des conseillers nécessaire

27 % des utilisateurs déclarent toutefois se faire aider par une personne hors de l’exploitation pour saisir les informations dans le logiciel de gestion du parcellaire. Parmi eux, ils sont 41 % à solliciter un technicien de la chambre d’agriculture, 30 % un technicien de coopérative ou négoce ou encore 20 % un conseiller indépendant, par exemple d’un Ceta.

Cette étude met également en lumière que la plupart des agriculteurs, en particulier les utilisateurs de ces logiciels, estiment nécessaire le renforcement de cette relation. 62 % d’entre eux envisagent renforcer cette relation avec un technicien pour mieux être accompagné dans leurs interventions, 60 % avec un conseiller pour adapter leurs pratiques et la stratégie de leur exploitation, ou encore 59 % avec un technicien ou conseiller pour mettre en place et conduire des cultures ou charte à plus fortes valeurs ajoutées.

Pour aller encore plus loin, l’étude est à retrouver en intégralité et gratuitement ici.

Lucie Petit

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