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Un quatuor sur le podium

En regroupant ses activités semences de betteraves et de maïs, KWS se hisse parmi les quatre premières entreprises sur le marché français. Ici, le siège de l'activité betteraves à Roye (Somme).

Semences de France et Monsanto terminent premiers ex æquo sur le marché français des semences, mais dans un mouchoir de poche avec Limagrain Europe et KWS.

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Ils sont cette année, quatre, deux français, un américain et un allemand, sur les deux premières marches du podium du marché français des semences. Le groupe coopératif Semences de France et le groupe privé américain Monsanto arrivent à la toute première place avec un chiffre d'affaires pour l'exercice 2013-2014, de 117 M€. Ils se classaient déjà numéro un et deux l'an dernier. Ils sont suivis de très près, cette année, par le groupe français Limagrain Europe, et le semencier allemand KWS, eux aussi ex æquo à 115 M€ de CA, un volume de ventes quasiment équivalent à celui des deux premiers ! Limagrain Europe qui réalise une partie de son CA sous forme de royalties, était déjà numéro trois l'an dernier. En revanche, KWS apparaît pour la première fois dans les toutes premières places de notre classement, car il est en train de regrouper ses activités sur le marché français semences de betteraves et de maïs et présente ainsi ses résultats. En additionnant les CA des deux structures, le groupe allemand se hissait déjà l'an dernier, à la quatrième place. RAGT dont le CA progresse légèrement en 2014, arrive juste derrière, devant Syngenta, puis Pioneer et Caussade.

En terme de groupe, Limagrain toujours n° 1

Si certaines entreprises ont vu cette année le volume de leurs ventes se tasser à l'image du marché intérieur, d'autres enregistrent une belle progression, c'est le cas par exemple de Maïsadour, Deleplanque ou Agri-Obtentions. En terme de groupe, c'est Limagrain qui comme les années précédentes, creuse l'écart avec les autres entreprises, si on cumule les ventes en France de l'entreprise en grandes cultures et en potagères. KWS viendrait en deuxième position, à 138 M€, si on ajoute à ses activités directes, les ventes de Momont, dont le groupe allemand vient d'acquérir la totalité du capital. Il en était déjà actionnaire minoritaire. De même Florimond Desprez grimperait à la sixième place avec 98 M€, devant Syngenta, si on regroupait le CA de sa structure avec ceux de sa filiale semences de betteraves SESVanderHave, et de Germicopa en pommes de terre que le semencier français vient juste de racheter.

Avantage aux entreprises multiespèces

On peut également remarquer que les premiers semenciers sur le marché français sont désormais des entreprises multiespèces. Il y a quelques années, les têtes d'affiche étaient plutôt composées des entreprises à dominante maïs. A noter que le secteur des semences reste peu concentré par rapport à d'autres secteurs de l'agrofourniture, et qu'il permet à des entreprises de taille plus modeste, de tirer leur épingle du jeu sur un créneau ou sur un autre. Au registre des nouveautés, signalons aussi l'arrivée en France de Dow Seeds qui confirme son implantation avec la création d'une deuxième station de recherche dans les Landes, après l'inauguration d'une première en 2013, en Indre-et-Loire.

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