Certaines firmes voient une légère hausse de la dépense à l'hectare autour de 200 à 210 €.GUTNER
Après un bond en 2017 lié à la hausse de la sole, le marché herbicides betteraves devrait se stabiliser en 2018.
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L'année 2017 a été marquée par une nette augmentation des surfaces de betteraves en France, le marché des herbicides a logiquement suivi cette hausse », constate Emilie Jaussaud, de BASF. « Le printemps très sec a compliqué les désherbages, notamment les premières interventions, souligne Chloé Appert, de Bayer. Les agriculteurs ont ensuite réussi à rattraper. Le nombre de traitements est resté stable, tout comme l'investissement moyen à l'hectare. » D'autres intervenants voient plutôt une légère hausse de la dépense à l'hectare, autour de 200 à 210 €, contre 187 € en 2016.« On va peut-être enregistrer unetension sur les prix des herbicides en 2018, à cause de la mise aux normes des usines en Chine, grand fournisseur de substances actives », note Jérôme Rouveure, de Phyteurop. « Les conditions sèches ont été moins favorables aux racinaires, commente Maxime Benichon, ex-DuPont, aujourd'hui FMC. « Un peu plus de 30 % des surfaces ont reçu un traitement de prélevée », note Emilie Jaussaud. 23 % des agriculteurs sont intervenus en trois passages, 40 %, en quatre (+ 3 points) et 28 % (- 3 points), en cinq. Bayer et Phyteurop sont toujours les deux leaders. Phyteurop en hectares avec 22 à 23 % de la sole, et Bayer en valeur, avec 22 % de part de marché devant UPL, 18 %, Adama, 15,5 %, Phyteurop, 15 %, BASF, DuPont, Belchim, Syngenta, Gowan et Arysta. A noter l'arrivée de FMC sur le marché en 2018, qui pourrait devenir, dès la première année, l'un des tout premiers acteurs en désherbage betterave, avec la reprise des spécialités de DuPont et le Centium 36 CS, commercialisé par Belchim. Venzar est toujours le premier produit utilisé en France devant Safari. Mais en substance active, c'est la métamitrone solo ou associée qui fait la course en tête.