TRICHOGRAMMES Epandage par drone à l'essai
InVivo teste le lâcher de trichogrammes pour lutter contre la pyrale du maïs par drone. Une solution alternative à l'épandage manuel qui convient aux petites surfaces.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Avec une capacité de travail de 15 à 20 ha/h, conditionnée pour l'instant à une autonomie en énergie de 20 min et à un chargement limité en capsules de trichogrammes, le drone semble être un bon outil pour traiter de petites parcelles de maïs éparses ou aux formes difficiles. Des tests ont été réalisés, fin juillet, en Haute-Garonne, par Biotop, filiale d'InVivo spécialisée dans les solutions de lutte alternative, Drones & Co et Agenium Informatique & Systèmes, spécialiste de la simulation de systèmes de navigation. En un seul vol d'environ 13 min, 1 250 capsules ont été réparties sur un champ de 5 ha. Grâce au flux d'air produit par les pales du drone en rotation, les capsules qui sortent sous l'appareil sont plaquées au sol et ne risquent pas de s'envoler.
Le drone est programmé pour survoler les champs dont les coordonnées GPS ont été enregistrées, mais cela ne suffit pas. Un repérage doit être fait sur le terrain pour être sûr que l'appareil ne sera pas entravé. Celui-ci fonctionne ensuite automatiquement, bien qu'un technicien soit nécessaire pour le décollage et l'atterrissage. Pour les champs de plus de 50 ha, Biotop préconise l'ULM, matériel plus autonome qui peut traiter 100 ha/h. Le coût d'utilisation des appareils est de 17 €/ha pour le drone comme pour l'ULM, auquel s'ajoutent 60 à 65 € de trichogrammes (450 000 oeufs). InVivo a pour objectif de porter le coût du drone à 10 €/ha. Les drones devraient être bientôt équipés de batteries plus puissantes et de systèmes de distribution de capsules d'une plus grande capacité, permettant de régler le lâcher à la demande.
Florence Jacquemoud
Pour accéder à l'ensembles nos offres :