ENGRAIS URÉIQUES Un inhibiteur d'uréase nouvelle génération

Alors que limiter les émissions d'ammoniac par volatilisation est un des enjeux principaux de la fertilisation azotée, BASF developpe Limus, un inhibiteur d'uréase « nouvelle génération » destiné à être imprégné sur de l'urée.

æUNE FORMULATION INNOVANTE. Limus, en associant deux matières actives inhibitrices d'uréase, le NBPT et le NPPT, est « un produit unique sur le marché », déclare BASF. Cette combinaison « inédite » augmente l'efficacité de l'urée imprégnée et optimise donc l'azote apporté. « Ce produit présente une très bonne efficacité en réduisant les émissions d'ammoniac mais également en augmentant la quantité d'azote disponible pour les cultures. »

æPERFORMANCES. Des essais menés par BASF dans différents pays européens ont montré de très bonnes performances environnementales et agronomiques. Ces résultats sont d'après la firme confirmés par les essais réalisés par Arvalis. Une réduction moyenne de 75 % des émissions d'ammoniac a été enregistrée, ainsi qu'une meilleure productivité des cultures avec des rendements moyens plus élevés que pour celles conduites avec de l'urée simple : + 4 % pour le blé d'hiver et + 4,9 % pour le maïs.

æUN PREMIER PARTENAIRE. La formulation de ce nouveau produit est d'ores et déjà commercialisée par BASF qui veut faire des « partenariats avec plusieurs industriels et distributeurs ». Ainsi des produits avec différentes formulations seront commercialisés sous plusieurs marques. Amaltis, spécialiste des engrais minéraux solides, est le premier partenaire de la firme et produira dès cet automne des engrais uréiques imprégnés de Limus, sous un nom de marque qui lui sera propre, pour des premières utilisations au printemps 2019. Rappelons qu'Amaltis a ouvert en ce début d'année 2018 une nouvelle unité de production d'urée imprégnée de NBPT, sur une extension de son site de La Pallice.

Limus, inhibiteur d'uréase,développé par BASF.

Lucie Petit