FONGICIDES PROTÉAGINEUX Marché incertain
Après une année stable pour les surfaces cultivées en protéagineux et un recul du marché fongicides en raison du peu de maladies, leur évolution est en question en raison de l'interdiction des phytos sur les SIE.
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Avec 290 000 ha en 2017, la sole en protéagineux est quasi à l'étal par rapport à 2016 (source Agreste). Cependant, des inquiétudes subsistent pour l'avenir de cette culture après l'interdiction des traitements phytos sur les surfaces SIE productives (surfaces d'intérêt écologique), publiée au JO de l'UE le 30 juin dernier et qui entre en vigueur le 1er janvier 2018.
Les surfaces traitées restent stables d'une année sur l'autre. Environ, 4 ha sur 5 reçoivent au moins un passage de fongicides. Du fait d'une faible pression parasitaire cette année, le nombre de traitements moyen est en net recul. Le recours à deux ou trois passages a donc été moins fréquent, contrairement à 2016 où les conditions climatiques ont été plus favorables au développement de maladies.
Si le chlorothalonil continue à dominer ce marché, ses usages en solo régressent en raison de la progression des produits complets. Syngenta reste leader avec une offre produits qui n'évolue pas. De même, la part de marché de BASF reste stable sur ce segment, à 15 % du marché. Bayer se profile derrière avec 11. %
Doublement de Prosaro
BASF continue à proposer trois spécialités principales : Ibex, contre les quatre principales maladies (anthracnose, rouille, botrytis et oïdium), Maori (chlorothalonil + pyriméthanil) contre le botrytis et l'anthracnose et Carambar star (Sunorg Pro), à base de metconazole, sur la rouille. Quant à Bayer, l'offre reste basée sur Prosaro qui a doublé ses parts de marché en deux ans, sans promotion particulière, du fait de sa polyvalence sur d'autres cultures.
Hélène Laurandel
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