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LE POINT DE VUE DE...BÉATRICE BACHER, responsable marketing fongicide vigne, chez BASF Agro « 2017 marquée par le climat plus que par la pression maladies »

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«La saison a démarré avec des épisodes de gel encore plus forts que l'an dernier et surtout, généralisés à pratiquement tous les vignobles français, de la Champagne au Bordelais, en passant par l'Alsace, le Val de Loire, le Chablis, les Charentes... et même l'Hérault et l'Aude, habituellement épargnés. En Beaujolais et Bourgogne, les dégâts ont été plus localisés. 2017 a aussi été marquée par des températures très élevées dans certaines régions, qui ont provoqué une pousse rapide. L'ensemble de ces conditions climatiques a pu conduire à des désordres physiologiques comme des phénomènes de coulure, notamment sur Grenache et Chardonnay. On a assisté sur l'ensemble du territoire à une sécheresse très marquée qui a duré jusqu'à fin juillet, par exemple en Champagne, et a provoqué de très forts déficits hydriques. Le gel a entraîné des disparités dans la croissance de la vigne, avec des stades phénologiques très différents au sein d'une même parcelle. Ce qui rend la vigne plus sensible aux maladies. Cela dit, après une année 2016 à très forte pression, le mildiou est resté assez discret. A noter la sortie de rot brun, à des stades assez tardifs, grains de pois, fermeture de la grappe, qui n'étaient pas en adéquation avec l'intensité des symptômes de mildiou observés sur feuilles. On a surtout signalé ce phénomène en Bourgogne, mais aussi dans le Bordelais. Le black-rot s'est très peu exprimé. L'oïdium s'est manifesté dans la moitié sud de la France mais est resté très timide dans la moitié nord. Finalement, 2017 restera dans les mémoires plus dans le cadre de phénomènes climatiques particuliers,que pour une pressionparasitaire quelconque. »

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