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ALIMENTS Croissance mondiale soutenue

Au-delà de la croissance annuelle de 2 %, la production mondiale de l'industrie de l'alimentation animale a surtout progressé de 14 % depuis la première enquête annuelle d'Alltech en 2011.

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Avec 995,5 Mt en 2015, l'industrie de l'alimentation animale poursuit sa croissance au niveau mondial, selon l'enquête annuelle Alltech Global Feed Survey 2016, avec + 2 % en un an et + 14 % depuis 2011. Il existe un peu plus de 32 300 usines dans 131 pays, selon les données collectées par les équipes de vente du fabricant d'additifs américain. Avec quasiment 180 Mt, la Chine conserve la première place devant les Etats-Unis (173,7 Mt) mais connaît un repli de 2 % sous l'effet principalement de l'amélioration de l'efficacité alimentaire. Derrière le Brésil (68,7 Mt), l'Inde arrive en quatrième position avec une croissance de 7 % (31, 5 Mt). Elle passe devant le Mexique (31,1 Mt) et la Russie (29 Mt). La France (21,2 Mt) ne se place plus qu'en dixième position derrière le Japon qui fait désormais quasiment jeu égal avec l'Allemagne (23,4 Mt contre 23,8 Mt). Comme l'année dernière, les estimations des productions espagnoles diffèrent entre Alltech (29 Mt) et la Fefac (21 Mt), peut-être en raison de la forte proportion d'aliments intégrés. L'aliment volailles reste en tête avec 47 % des volumes mondiaux et reprend sa tendance à la hausse (+ 5,7 % sur l'année, + 22 % en cinq ans). L'aliment porcs s'installe devant l'aliment ruminants qu'il a dépassé en 2012 grâce à la Chine. Il a d'ailleurs, à 253 Mt, progressé de plus de 26 % en cinq ans

De fortes distorsions de prix

Les équipes d'Alltech se sont aussi livrées à des comparaisons de prix. Ainsi, si en moyenne un aliment de finition pour porcs coûte 323,93 $ la tonne, cette moyenne varie de 191,38 $ aux Etats-Unis à 430,15 $ en Asie en passant par 290,75 $ en Europe. Aidan Connolly, vice-président d'Alltech, signale d'ailleurs que les prix les plus bas sont obtenus aux Etat-Unis, en Russie, au Canada et en Argentine, les distorsions reflétant selon lui, avant tout, les prix du couple maïs-soja qui reste le gagnant dans les formules à travers le monde.

Yanne Boloh

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