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FONGICIDES PROTÉAGINEUX Bon score 2010

Peu de maladies sur les protéagineux en 2010, mais une hausse des traitements liée à celle des hectares.

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Le quasi-doublement des surfaces de culture en protéagineux (400 000 ha contre 205 000 ha en 2009) n'a pas été suivi d'un doublement des traitements en raison de conditions climatiques peu favorables aux maladies. Mais les surfaces traitées en déployé atteignent quand même 600 000 ha environ, les producteurs préférant protéger leurs rendements. La faible pression parasitaire se traduit par une baisse de moitié des situations à trois traitements. Il y a eu une légère baisse des parcelles ayant reçu deux traitements (soit 50 % des parcelles) et, en revanche, une hausse de celles traitées une fois (35 %).

Même configuration de marché

Le chlorothalonil reste le leader du marché couvrant en utilisation seule près de 300 000 ha et près de 80 % du marché seul ou associé. Son usage a augmenté de plus de 60 % sur un marché qui a donc doublé en terme de surfaces. Les triazoles ont augmenté de 50 % à l'image des produits Caramba et Sunorg pro de BASF. Cette firme détient 15 % du marché fongicides pois en hectares et 20 % en valeur. Leurs spécialités Maori et Walabi, agissant sur anthracnose et botrytis, ont progressé d'un peu moins de 50 %, du fait d'une faible humidité générant peu de botrytis. Syngenta maintient son leadership avec 35 % du marché en valeur et 30 % en hectares. Sa spécialité Amistar est le premier produit en valeur et le second en hectare. Cette firme réalise une petite percée avec Priori Xtra et Amistar Xtra lancés l'an dernier sur protéagineux.

Un futur produit chez Syngenta

Elle attend l'homologation d'un produit à base d'azoxystrobine et de chlorothalonil. Cette dernière matière active, mise à un moment sur la sellette, " a retrouvé depuis un an tout son intérêt sur septoriose en céréales ", souligne Olivier Charasse de Syngenta, premier fabricant mondial de cette substance. Donc, elle restera aussi sur protéagineux. L'interprofession continue, par ailleurs, à travailler autour d'un outil concernant la prévision du risque anthracnose pour limiter l'usage en préventif de cette matière active.

Hélène Laurandel

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