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AGROEQUIPEMENT > Les ficelles sur la corde raide

En terme de volumes, les livraisons de ficelle auraient baissé de 10 à 15 % sur la campagne passée. Le filet, pourtant sur un marché porteur, marque une pause.

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La ficelle fine file un mauvais coton… Avec des livraisons en recul de 10 à 15 % l'an dernier, elle est même en passe, en terme de volumes, de se faire dépasser par le filet. Car celui-ci, même s'il n'a pas progressé en tonnage après quelques bonnes années, augmente logiquement ses parts de marché au détriment de la ficelle fine.

Un marché qui devient surcapacitaire

« Cela ne signifie pas forcément qu'il y a eu une baisse d'utilisation », rectifie Luc Sytsma car, surtout en l'absence de perspectives, c'est un phénomène de déstockage aux niveaux de la distribution et de l'agriculteur qui s'est produit. Mais ce qui est sûr c'est que le marché de la ficelle fine devient surcapacitaire. Alors, 2009-2010 s'annonce encore comme une campagne de crise. Quant au marché du filet, auparavant structurellement en sous-capacité, il s'équilibre. En revanche, la ficelle à haute densité poursuit sa progression, notamment en terme de parts de marché.

Une tendance de fond due à une progression, à des fins d'optimisation logistique, du parc de presses à balles carrées, beaucoup plus exigeantes sur le plan qualitatif. Ainsi, si en terme de volume, la ficelle fine reste tout juste majoritaire (35 % du marché environ, avec près de 8 000 t), elle est talonnée par le filet (7 000 à 7 500 t) et les ficelles à moyenne et haute densités (7 000 t). En terme de parts de marché, les trois familles sont même au coude à coude.

Renaud Fourreaux

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