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INTRANTS Globalement moins chers en 2009

Forte baisse des prix de l'énergie, des engrais et des aliments pour animaux depuis le début de l'année par rapport à 2008. Seuls les produits phytosanitaires et les semences sont à la hausse.

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Les prix de la plupart des intrants sont en chute libre depuis plusieurs mois. C'est ce que confirment les services statistiques du ministère de l'Agriculture en septembre (Agreste conjoncture n° 7/9), s'appuyant sur les derniers chiffres de l'Insee. Passé globalement en mars 2009 en dessous de son niveau de l'an dernier, le prix d'achat des moyens de production agricole s'est encore affaissé en juin et le recul continue de s'amplifier en juillet (voir infographie).

Recul des livraisons d'engrais…

La baisse simultanée des prix de l'énergie, des engrais et des aliments pour animaux est surtout marquée, alors que les prix des semences et des produits phytosanitaires sont les seuls à enregistrer une augmentation. Reparti légèrement à la hausse depuis janvier 2009, le prix du pétrole brut baisse en juillet, entraînant une chute de 31 % en un an du coût du poste « énergie et lubrifiants » de l'Insee. Le fioul domestique - qui représente la moitié de ce poste - accuse à lui seul un repli de 39 %.

De son côté, le prix des engrais azotés continue de fléchir depuis novembre 2008, en lien avec le recul des livraisons. Passé en dessous de son niveau de l'an dernier en avril 2009, il baisse de 29 % en juillet par rapport à juillet 2008. Et tout en restant élevés, les prix des phosphates diminuent aussi en juin et juillet (- 14 %).

... et de la production d' aliments

Compte tenu de la baisse de production, les prix des aliments pour animaux continuent également de s'effriter, plus fortement pour les aliments composés que les aliments simples. Les prix d'achat des aliments composés se sont tout de même stabilisés depuis mai, pour atteindre en juillet un niveau en retrait de 14 % par rapport à l'année précédente. Ils sont proches des prix d'il y a deux ans, mais demeurent supérieurs de 17 % à leur niveau d'il y a trois ans.

Laurent Caillaud

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