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L’offre stagne

Peu d’évolutions cette année sur le marché des herbicides où le glyphosate a toujours sa place.

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Selon les estimations de FMC, 600 000 ha ont été déployés en herbicides vigne en 2019, avec une moyenne de 1,7 passage et de 1,45 produit par passage. De son côté, Belchim annonce un marché herbicides global en baisse de 6,7 % par rapport à 2018, mais qui se maintient en herbicides de prélevée.

Selon FMC, 51 % des hectares auraient été désherbés avec du glyphosate. « Il n’y a pas encore eu réellement de substitution par d’autres produits, les viticulteurs sont davantage dans la demande d’informations, notamment sur les techniques de travail du sol », analyse Éric Chantelot, directeur pôle Rhône-Méditerrannée et expert Écophyto de l’IFV. Pour Patrick Bergougnoux, responsable technique cultures pérennes chez FMC, « nous devrions assister en 2020 à une baisse du désherbage chimique par anticipation du risque de disparition du glyphosate en termes d’hectares traités, mais le nombre d’hectares déployés devrait augmenter car les solutions existantes n’auront pas les mêmes performances ». Peu à peu, les solutions mécaniques devraient aussi se développer. FMC travaille actuellement sur des alternatives alliant ses spécialités Spotlight et Shark à des antigerminatifs à action foliaire (flazasulfuron et DFF + métribusine) ou des antigraminées spécifiques. Le produit de biocontrôle Beloukha (acide pélargonique) de Belchim apparaît comme une alternative prometteuse : « Nous avons eu une grosse demande », affirme Céline Putaggio, responsable marketing opérationnel chez Belchim.

Lucie Petit

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