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En 2018, les limaces ont fait la grimace

Les conditions sèches de 2018 n’ont pas permis aux limaces de gagner du terrain. La consommation de molluscicides a été au plus bas.

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En 2018, le constat est simple : les conditions météorologiques n’ont pas du tout été favorables aux limaces. Après un printemps sec dans la moitié nord de la France et humide dans le Sud, l’automne a été très sec sur l’ensemble du territoire. « Tout le cycle de développement du ravageur a été perturbé, on n’a quasiment pas observé de limaces ni sur cultures de colza, ni sur cultures de céréales », note Cedra Graeff, chez Certis. De plus, avec ces conditions climatiques difficiles, « les intentions de semis de colza ont été revues à la baisse en 2018, les surfaces à protéger dans l’Hexagone ont donc été réduites », ajoute-t-il.

Résultat, une chute drastique des utilisations de molluscicides, après deux années déjà moroses. « Le marché céréales a été divisé par quatre au regard d’une campagne moyenne, et par trois sur colza, détaille Jérôme Rouveure, de Phyteurop, les utilisations en tournesol et maïs sont restées stables et dans les valeurs d’une année moyenne. » Pour Pierre Olçomendy, de De Sangosse, « la campagne a été historiquement basse en termes de traitements colza et céréales, avec environ 800 000 ha déployés, soit une baisse de 60 % par rapport à 2017 ».

Le phosphate ferrique continue sa progression

Malgré cette chute de la consommation d’antilimaces, le phosphate ferrique continue sa progression avec environ 15 % des hectares traités en 2018. Les 85 % restants étant occupés par le métaldéhyde, « plébiscité en raison de sa bonne efficacité de choc et de son excellent rapport qualité prix », confie Jérôme Rouveure, de Phyteurop.

Lucie Petit

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