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Biostimulants Toujours très dynamiques

La part des ventes en grandes cultures augmente par rapport à celle en cultures spé.

Les nouveautés pleuvent ces derniers mois en grandes cultures, et le marché français continue de progresser de 10 % par an.

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Dans un récent sondage Agrodistribution-ADquation publié sur notre site internet, 27 % des agriculteurs interrogés déclarent utiliser des biostimulants. Soit 11 points de plus que l’an dernier ! Ce chiffre grimpe même à 38 % dans l’Ouest et à 34 % en grandes cultures. Sachant que ce sondage est centré sur les exploitations de grandes cultures, d’élevage et de polyculture-élevage, et donc n’aborde pas les cultures spé. « C’est surestimé », réagit Laurent Largant, délégué général d’Afaïa, syndicat des fertilisants organiques et biostimulants, évoquant « une confusion dans les esprits entre biocontrôle et biostimulants ». A contrario, Christophe Bessard, responsable du service technique du groupe Bernard, n’est pas plus surpris que ça. Il observe sur son territoire un « développement certain » et ajoute que « beaucoup de produits sont vendus en direct ».

Au-delà de ces résultats, sans doute à prendre avec des pincettes, c’est surtout la tendance qui est à suivre car « le secteur continue de progresser d’environ 10 % par an », avance Laurent Largant. Et attise les convoitises, comme Syngenta qui met la main sur Valagro (lire p. 10)

Afaïa : un marché en pur à 25 M€

L’enquête d’Afaïa effectuée auprès de la quarantaine d’adhérents concernés (avec moitié de répondants) pointe un marché en biostimulants vendus purs à 14,75 M€ pour 2019, en progression de 9 %. Mais qui peut être extrapolé, selon Laurent Largant, à 25 M€ (hors biostimulants vendus en mélange avec fertilisants ou en enrobage de semences). Sans certitudes.

Bernard affiche déjà plus de 10 000 ha en biostimulants bactériens du sol (Resid de Symborg et Cérès de Biovitis) sur maïs et soja, avec un objectif d’arriver à 15 000 ha via de nouvelles cultures comme le sorgho et le tournesol. « Année après année, la part des ventes en grandes cultures augmente par rapport à celle en cultures spé, confirme Laurent Largant. Il n’y a pas si longtemps, le ratio était d’1/3 - 2/3, il s’approche maintenant de 50-50 et va connaître une inversion dans quelques années. »

Renaud Fourreaux

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