Bayer cultive l’« open innovation » dans son LifeHub de Lyon
Pour réussir sa transition agroécologique et répondre aux nouveaux besoins de l’agriculture, Bayer développe depuis plusieurs années sa démarche d’« open innovation » au cœur de son LifeHub de Lyon.
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Pour répondre aux nouveaux enjeux d’innovations agricoles, Bayer développe sa démarche d’« open innovation » au cœur de son LifeHub. Le groupe nous a ouvert les portes, le 20 octobre, de son centre de recherche de La Dargoire, à Lyon, premier centre mondial de recherche fongicide de Bayer, pour y découvrir ce LifeHub qui a pour vocation de faciliter les échanges avec la société.
« Avec ce lieu, on veut apporter les preuves que Bayer s’est vraiment lancé dans la transition agroécologique, le marché français est l’un des plus avancés en la matière », affirme Yves Picquet, directeur de la division Cropscience France, qui évoque trois pistes de développement qui sont la génétique, le numérique et la robotique.
Près d’un millier de visiteurs par an
« Ici, on est à l’écoute des questions, on reçoit pas mal de monde et on leur montre ce qu’on fait », résume Philippe Méresse, responsable du LifeHub Lyon ainsi que du programme Dialog4Ag. Des visites du centre de recherche, et notamment de son laboratoire d’analyse de résidus, sont organisées pour tous les publics, qu’ils soient scolaires, scientifiques, politiques, agriculteurs ou encore interne à Bayer. Chaque année, près de 80 visites sont ainsi organisées réunissant plus d’un millier de personnes.
« Monter des écosystèmes d’innovation »
Ce LifeHub a également pour vocation de connecter le dialogue et l’innovation. Il catalyse en effet le programme d’innovation ouverte de Bayer, Innov4Ag. Basé sur quatre piliers, qui sont les challenges, le mentorat, l’incubation et les partenariats, il a pour objectif d’identifier les technologies et accélérer le pipeline de R&D.
« Nous ne pouvons atteindre seuls les objectifs nécessaires à la transition agroécologique, l’idée est de monter des écosystèmes d’innovation », affirme Simon Maechling, responsable du programme. Une multitude de partenariats sont ainsi signés chaque année, principalement dans le domaine du digital, de la valorisation et l’optimisation des données
Un incubateur de start-up
Le LifeHub accueille ainsi un incubateur de start-up. Depuis un an, la jeune société lyonnaise Gencovery, spécialisée dans la modélisation de jumeaux digitaux et découverte par Bayer grâce au programme Lyon Start Up, bénéficie ainsi d’un espace de travail au cœur de ce centre dédié à l’innovation.
« La start-up incubée ne paie pas de loyer, on ne les finance pas et il n’y a pas non plus de prise de capital dedans ni d’obligation de partenariat par la suite, détaille Simon Maechling. L’objectif est de l’aider à développer sa technologie grâce au contact direct avec nos chercheurs. Et à l’inverse, on expose nos chercheurs à de nouvelles technologies. Il y a un côté gagnant-gagnant. »
Lucie PetitPour accéder à l'ensembles nos offres :