Semae demande un partage des efforts de recherche en protéagineux

« La génétique et sa diffusion sont des leviers incontournables pour faire face au dérèglement climatique, dans un contexte d’évolutions réglementaires et de tensions internationales, a insisté Thierry Momont, président de la section céréales à paille et protéagineux de Semae, l’interprofession des semences, devant un auditoire de plus d’une centaine de personnes, le 7 avril. À ce titre, je ne peux que me féliciter du récent renouvellement de l’accord sur le financement de la recherche en céréales à paille », via la Criv, contribution recherche et innovation variétale.

Un appel en faveur des protéagineux

« Il conviendrait, également, qu’en matière de protéagineux, nous parvenions à une augmentation des moyens consacrés à l’amélioration variétale, a souligné Thierry Momont. L’amélioration génétique est source de compétitivité et permet de répondre aux besoins stratégiques de la France et de l’Union européenne de développer les productions de protéines végétales. Le progrès génétique doit être équitablement financé et partagé par tous. »

Le président de la section céréales à paille et protéagineux estime que les moyens consacrés aujourd’hui aux protéagineux sont dérisoires et qu’ils ne sont financés actuellement que par les agriculteurs. Il voudrait que soit mis en place un mode de financement auquel toute la filière participerait.

La société doit aussi s’impliquer

« À Semae, nous sommes à l’écoute des attentes sociétales, a ajouté le président. Manger à un prix raisonnable est un droit, sécuriser l’approvisionnement en semences est un devoir. À la société de nous aider à y répondre en contribuant aussi à la création variétale. »