Agroécologie : BASF Agro décline ses chantiers prioritaires en 2022
Encouragée par les premiers retours de sa feuille de route agroécologique lancée en 2020, la firme BASF France-division Agro a annoncé, lors d’un point presse le 30 juin, s’engager cette année plus particulièrement sur l’agriculture de précision et l’enjeu climatique.
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C’est dans le cadre d’une feuille de route simplifiée et optimisée récemment par le comité des parties prenantes créé en 2021, que BASF France-division Agro va poursuivre sa stratégie agroécologique, comme l’a annoncé Jean-Jacques Pons, son directeur, lors d’un point presse le 30 juin. Cette feuille de route en faveur de l’agroécologie à l’horizon 2030 avait été présentée en mai 2020.
Focus sur Smart Sprayer
Parmi les chantiers engagés, le focus est mis particulièrement cette année sur l’agriculture de précision. Cela s’est traduit par l’acquisition en juin de la société italienne Horta, spécialisée dans le développement d’OAD agronomiques en vigne, céréales, tomates et olives.
Et, surtout, cette orientation technologique se manifeste dans la nouvelle technologie Smart Sprayer, dont le lancement est prévu en France pour 2024-2025. Ce dossier est travaillé depuis 2016 avec Bosch, venu à l’époque à la rencontre de la filiale de BASF, xarvio Digital Farming Solutions, pour bénéficier de l’alliance de l’intelligence artificielle et de l’agronomie, afin de cibler au mieux les applications de produits phytosanitaires en différenciant les adventices des plantes cultivées.
Les essais menés en 2021 ont permis d’enregistrer des réductions jusqu’à 70 % du volume d’herbicide sur des cultures en végétation et une réduction encore plus marquée dans l’interculture avant le semis. En France, plusieurs démonstrations du Smart Sprayer sont prévues en 2022 et des expérimentations vont démarrer sur tournesol en 2023.
Quatre axes de travail pour réduire les GES
En 2022, BASF Agro met également l’accent sur l’enjeu climatique pour « réduire de 30 % les émissions de GES par tonne de récolte produite à l’horizon 2030 », ainsi que le rappelle Jean-Marc Petat, directeur agriculture durable. Quatre axes de travail ont été définis autour de l’optimisation de la fertilisation azotée avec pour indicateur mesuré, les émissions de GES évitées à l’échelle d’une exploitation agricole.
Jean-Jacques Pons (à g.), directeur de BASF France-division Agro, et Jean-Marc Petat, directeur agriculture durable, lors de la conférence de presse digitale du 30 juin. © H. LAURANDEL
La priorité est donnée également à « la compréhension du marché du carbone pour identifier d’éventuels nouveaux business models », avec un rendez-vous donné par la firme au 1er trimestre 2023.
Des résultats encourageants en protection des plantes
Conjointement à ces développements, BASF continue à s’investir dans ses autres chantiers en cours, à l’image de sa solution de stimulation des défenses naturelles Romeo, réduisant de 30 % environ les IFT en vigne, ou encore de son modèle économique xarvio Healthy Fields, qui sera en phase de déploiement l’an prochain, et de son OAD xarvio Field Manager, qui devrait permettre d’ici 2030 une réduction de 22 % de l’IFT fongicide blé.
Hélène LaurandelPour accéder à l'ensembles nos offres :