Terre Atlantique favorise l’implantation de ruchers sédentaires
La coopérative Terre Atlantique a signé le 6 janvier un partenariat avec Maison Crétet, spécialisée dans le miel, et la chambre d’agriculture de Charente-Maritime, afin de privilégier des cultures favorables aux abeilles.
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À travers un partenariat établi sur trois ans avec Maison Crétet, produisant et commercialisant du miel avec une soixantaine d’apiculteurs, et la chambre d’agriculture de son département, la coopérative agricole Terre Atlantique (Charente-Maritime) s’engage à implanter des îlots culturaux favorisant l’implantation permanente de ruchers sur son territoire. Par la suite, agriculteurs coopérateurs et apiculteurs partenaires vont signer des chartes les engageant à respecter les bonnes pratiques.
Cette convention de partenariat, signée le 6 janvier, répond à une volonté du conseil d’administration et du service agronomie de la coopérative souhaitant se rapprocher des apiculteurs. Une stagiaire ingénieure a réalisé une enquête auprès, notamment, des adhérents pour cerner la façon de s’y prendre.
20 ruchers de 25 ruches sur deux ans
Plusieurs agriculteurs adhérents (une dizaine à ce jour) se sont déclarés prêts à accueillir des ruchers sédentaires sur leur exploitation et à emblaver des cultures pour nourrir les abeilles tout du long de l’année. Certains ont d’ailleurs déjà des jachères mellifères en place avec la démarche Lu’Harmony.
L’objectif fixé pour les deux premières années est d’installer 20 ruchers au sein d’îlots favorables d’environ 25 ruches, soit en moyenne 7,5 tonnes de miel. Les partenaires visent 50 îlots à cinq ans sur le territoire de la coopérative qui pourra faire marqueter les pots de miel.
Une partie de la marge du miel reversée aux agriculteurs
Il a été également décidé de reverser une partie de la marge brute dégagée par la production de miel aux adhérents de Terre Atlantique pour participer au financement des mélanges mellifères.
Une cartographie des ruchers permettra de garantir une traçabilité du miel et de suivre l’impact des aménagements sur la santé des colonies et la production de miel, en coanimation avec la chambre d’agriculture. Cette dernière va participer également au choix des espèces végétales à privilégier et à l’élaboration de la charte de bonnes pratiques entre les agriculteurs de la coopérative et les apiculteurs.
Hélène LaurandelPour accéder à l'ensembles nos offres :