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La Cac redresse la barre

Jean-Michel Habig et Aude Bertout forment le nouveau tandem à la tête de la Cac.

En 2024-2025, la Coopérative agricole de céréales (Cac) a tenu son objectif de faire repasser ses comptes dans le vert. Une nouvelle directrice générale est en place depuis octobre.

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Malgré un chiffre d’affaires en recul de 255 à 230 M€, des cours du maïs orientés à la baisse et un coût des intrants en hausse, le groupe Cac clôture son exercice 2024-2025 sur un résultat net de 420 000 €.

Cette issue, certes modeste, intervient après un exercice 2023-2024 qui s’était soldé par une perte de 4,4 M€. De quoi enthousiasmer Jean-Michel Habig, le président, tout comme Aude Bertout, sa nouvelle directrice générale depuis la mi-octobre. Ancienne directrice générale de Terre comtoise et auparavant de Terre d’horizon, Aude Bertout a profité de l’assemblée générale du vendredi 12 décembre pour se présenter aux adhérents. Elle succède à Jean-Marc Schacherer, qui a quitté l’entreprise cet été.

Des retours financiers aux adhérents

Ce résultat positif autorise la Cac à rémunérer les parts sociales et les comptes associés, à payer intéressement et participation, et, surtout, à libérer des provisions de 3,50 €/t constituées sur les collectes 2021-2022 et 2022-2023, soit au total 7 €/t ou encore 2,2 M€ au total versés sur les contrats d’apport total.

Dans le contexte actuel, « il est important d’accompagner nos adhérents », a insisté Jean-Michel Habig au terme d’un exercice pendant lequel la Cac a mis en service un nouvel extranet et déployé son nouvel outil digital de traçabilité Odecac, déjà utilisé par plus de 230 associés coopérateurs.

Investir pour plus de qualité

« La demande de nos clients va vers une agriculture régénératrice. À vous de la construire, avec la Cac et à travers vos itinéraires culturaux ! », a pour sa part lancé à l’adresse de l’auditoire Michèle Waegele, directrice d’ECU, l’union de commercialisation commune de la Cac et de la ZG, son partenaire allemand. Un autre défi est de répondre à l’enjeu climatique. « Nous pouvons y parvenir en nous démarquant par la proximité et la qualité », a-t-elle estimé.

Le programme d’investissement 2025-2026 mis en œuvre par la coopérative haut-rhinoise entend répondre à cette problématique. D’un montant total de 1,6 M€, il prévoit la rénovation du silo de Vieux-Ferrette, la reconstruction du laboratoire d’analyses, le remplacement d’une grue et l’installation d’un nettoyeur rotatif de 300 t/h à Ottmarsheim. Mais le plus gros de la dépense (940 000 €) est fléché vers la modernisation de la ligne de triage de la station de semences de Rouffach. Tous les matériels seront renouvelés en plus de l’ajout d’un pré-nettoyeur, d’un nettoyeur-épurateur et d’une table densimétrique.

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